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2001-C-Jn 21, 1-14- Vendredi octave Pâques - une table matinale.

Année C: Vendredi de l'octave de Pâques (litcp00v.01)
Jn 21, 1-14 venez déjeuner.

Se laisser éblouir par la lumière de Pâques jusqu'à ne plus rien voir, devenir aveugle. Se laisser étourdir par ce puissant silence de ce grand matin jusqu'à ne plus rien entendre, devenir sourd. Se laisser fasciner par cette Bonne nouvelle qu=Il marche dans nos Galilées jusqu'à en perdre la voix, devenir muet.

Voilà où devrait nous conduire l'annonce qu'il est ressuscité. Tant que Jésus se présentait sous un visage humain, il pouvait être extrêmement difficile, voire impossible de reconnaître son identité de Fils de Dieu. Il fallait sa mort pour entendre ce cri inimaginable. Vraiment cet homme était le fils de Dieu.

Devant nous, à notre regard, une lumière si forte que nos yeux de chair ne peuvent en supporter l=effet, comme Moïse sur la montagne ne pouvait supporter de voir Dieu. Devant nous, une lumière qui rend aveugle, un bruit silencieux qui rend sourd, une annonce bouleversante qui nous rend muet, un tombeau vide pour nous dire que la vie ne meurt plus, que notre certitude de la mort nous est enlevée. En mourant il a détruit la mort, en ressuscitant il nous a rendu la vie (Préface de Pâques) Mystère de foi. Mystère de lumière. Cette lumière, dont l'étoile de Bethléem indiquait la naissance, les ténèbres du Golgotha n'ont pu l'éteindre. Elle réapparaît maintenant dans ce cierge pascal et dans tous ces cierges remis aux baptisés que nous sommes. Que faisons-nous de cette lumière de Pâques? Avons-nous des yeux de Pâques? , un coeur de Pâques?

Impossible de célébrer ce mystère si la lumière du Christ ne resplendit pas dans nos personnes. Impossible de respirer de la clarté de Pâques, sans cette expérience incommunicable que nous suggère, à la suite de Marie-Madeleine, des apôtres, notre visite personnelle au tombeau pour réentendre ces paroles de foi: il est vivant celui que les femmes croyaient mort. Leur expérience est la nôtre. Quelle joie, il y a la dedans! Non pas cette fausse joie à la portée de toutes les mains mais cette joie de voir et de croire. Il nous faut des yeux de Pâques, des yeux de femmes pour voir qu=il est vraiment ressuscité et qu=il nous précède en Galilée.

Sur le bord de nos lacs, agités par les inquiétudes de la mondialisation, quelqu=un se fait plus discret que le silence et nous invite à regarder plus loin - contempler, c=est regarder au loin - car nous sommes désormais des hommes et des femmes de l=avenir. Ce sont les turbulences et cassures de notre société post-moderne qui propulsent l=urgence de faire entendre de ne plus le chercher parmi les morts, celui qui est vivant. Il vient sur nos lacs agités. Il rejoint nos mers d=inquiétudes pour nous redire de garder le combat de la lumière (Rm). Il vient sur nos lacs pour nous emmener sur l=autre rive de la joie. De cette joie des psaumes et des hymnes, de cette joie dans le souvenir de la passion, de cette joie dans l=espérance qui nous fait chanter ALLÉLUIA. Mot plein de douceur, de suavité dit saint Augustin; mot qui enlève toute crainte, inquiétude. Il est ressuscité et nous invite à déjeuner de son esprit nouveau.

A votre contemplation: Il nous revient désormais de trouver la force de lire dans nos vies et dans celle de notre monde - ce village global - tous les signes de la Résurrection. Désormais ce n=est plus vers un tombeau vide qu=il nous faut courir mais vers nos frères et soeurs à la rencontre du Christ ressuscité qui habite en eux et elles. Je fais mien ces mots de la liturgie de l=Orient chrétien que le prêtre prononce devant le cierge pascal: venez, prenez de la lumière à la lumière sans soir et glorifiez le Christ ressuscité de morts. AMEN Année C:

, des apôtres, notre visite personnelle au tombeau pour réentendre ces paroles de foi: il est vivant celui que les femmes croyaient mort. Leur expérience est la nôtre. Quelle joie, il y a la dedans! Non pas cette fausse joie à la portée de toutes les mains mais cette joie de voir et de croire. Il nous faut des yeux de Pâques, des yeux de femmes pour voir qu'il est vraiment ressuscité et qu=il nous précède en Galilée.

Sur le bord de nos lacs, agités par les inquiétudes de la mondialisation, quelqu'un se fait plus discret que le silence et nous invite à regarder plus loin - contempler, c'est regarder au loin - car nous sommes désormais des hommes et des femmes de l'avenir. Ce sont les turbulences et cassures de notre société post-moderne qui propulsent l'urgence de faire entendre de ne plus le chercher parmi les morts, celui qui est vivant. Il vient sur nos lacs agités. Il rejoint nos mers d=inquiétudes pour nous redire de garder le combat de la lumière (Rm). Il vient sur nos lacs pour nous emmener sur l'autre rive de la joie. De cette joie des psaumes et des hymnes, de cette joie dans le souvenir de la passion, de cette joie dans l'espérance qui nous fait chanter ALLÉLUIA. Mot plein de douceur, de suavité dit saint Augustin; mot qui enlève toute crainte, inquiétude. Il est ressuscité et nous invite à déjeuner de son esprit nouveau.

A votre contemplation: Il nous revient désormais de trouver la force de lire dans nos vies et dans celle de notre monde - ce village global - tous les signes de la Résurrection. Désormais ce n'est plus vers un tombeau vide qu'il nous faut courir mais vers nos frères et soeurs à la rencontre du Christ ressuscité qui habite en eux et elles. Je fais mien ces mots de la liturgie de l'Orient chrétien que le prêtre prononce devant le cierge pascal: venez, prenez de la lumière à la lumière sans soir et glorifiez le Christ ressuscité de morts. AMEN

accueil: À l'heure où s'ouvre le sommet des Amériques qui entraîne dans son sillon l'angoisse de la mondialisation et de la disparité sociale, l'Eglise nous propose, comme attitude ou réponse, l'heure du combat de la lumière. Du combat pour garder dans nos yeux, malgré les inévitables cris de détresse, la lumière de Pâques. Venez déjeuner. Reconnaissons-le maintenant se présentant à nous dans cette eucharistie de gloire sans fin

 

Évangile: 
Année: 
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Date: 
Samedi, 1 septembre, 2001

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