Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

2000-B -Vendredi 2e semaine ordinaire -Mc 3,13-19 institution des douze

Année B : Vendredi de la 2e semaine ordinaire (litbo02v.00)
Mc 3,13-19 institution des douze

Le temps de Noël ne se réduit pas à contempler la restauration de notre image en celle de fils de Dieu. Il se prolonge dans ce temps ordinaire en nous impliquant dans la mission de Jésus. Si nous avons été touché parle Verbe de vie qui s’est fait proche de nous, est venu jusqu’à nous, cela engage à le répandre. Il en a établit douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher.

Hier, sur la montagne du Sinaï , Dieu a convoqué Moïse pour lui confier un message : tu diras à la maison de Jacob, tu annonceras aux fils d’Israël. Sur la route de la Galilée, Jésus a confié à des hommes et femmes de distribuer le banquet de sa Parole. Aujourd’hui, c’est nous qui avons vocation de dire à tout un peuple à la nuque raide, rebelle, grognard, jamais satisfait pourtant nourri de la manne comme dans le désert, à un peuple aveuglé par l’immédiateté, le sensationnel des médias qui captent plus souvent qu’autrement ce qui est mal et fait mal, nous avons mission de dire les merveilles de Dieu. Jésus nous convoque pour dire qu’il est venu faire Alliance avec tout un peuple. Message exigeant, bonne nouvelle aussi !

En écoutant l’Evangile de ce jour retentit en moi, à l’aurore de ce millénaire, cette certitude qu’il est impossible de porter Dieu au monde sans résider en Lui. Sortir sans sortir du coeur de Dieu (Marie de Incarnation). Comme les apôtres, nous ne possédons ni or, ni argent, ni moyens suffisants devant tant d’assoiffés de vrai. Nous manquons de pain, de poissons pour nourrir les peuples affamés. Nous sommes démunis devant les exigences de la justice, chemin incontournable pour que cette année soit vraiment un jubilé,(bulle de J-P11) démunis devant les guerres ethniques. Mais nous avons une richesse à faire entendre avec des outils inadaptés que sont nos personnes, avec nos pauvretés spirituelles : nous sommes des fils de l’Amour. (col1.13) Allons dire que nous sommes des Fils de l’Amour. Que nous sommes aimés de Dieu.

Jésus confie à ses apôtres la mission d’être simplement au milieu du peuple, d’être là, en équipe de douze, deux à deux sur les routes, et de se donner une manière de vivre qui fascine, attire, éblouit. Vivre ensemble tous en frères, en apôtres, c’est notre seule force d’Évangélisation. Comme pour les apôtres, Jésus nous confie nous donne l’ordre de nous incarner dans notre monde à sa manière à Lui, à la manière d’un grain de sénevé. D’être ce sel qui donne de la saveur à la vie, cette lumière qui permet la fertilisation des sols et des coeurs. Jésus nous convoque par une question que cherchez vous ? (Jn1,38) pour faire à ce qu’il a fait: guérir les malades, ressusciter les morts, purifier les lépreux, chasser les démons. Ce que j’ai dit Pierre, je te le donne au nom de Jésus, marche (Ac3, 6). Jésus nous convoque à voir le monde comme il le voit. Et Dieu vit que cela était bon.

Cette mission là commence par notre propre conversion à la bonne nouvelle. Avant de la dire, il faut la voir, la toucher, l’entendre, la sentir, la ruminer, la moissonner dans nos coeurs. Regardez François. On a dit de lui qu’il a prêché l’Evangile comme un véritable envoyé de Dieu. Un envoyé qui n’avait rien mais qui avait tout à la fois.

À votre contemplation ces mots de François : commençons mes frères. Pour que notre monde retrouve une nouvelle jeunesse, qu’il s’ouvre sur une année de grâce, commençons matin après matin, à ouvrir nos oreilles pour que dit le prophète Esdras nous écoutions son appel(50,4). Commençons a écouter ce Maître qui parle, ce Docteur qui enseigne avec autorité, ce Prophète qui indique que la route de tout apôtre est celle de tout quitter pour lui devenir semblable, pour demeurer là où il a fait sa demeure. AMEN
Accueil :
Laissant tout ils le suivirent. C’était au début de la vie publique de Jésus. Le laissant la, ils s’enfuirent. C’était à la fin, à l’heure de Gethsémani. L’appel de ce jour est exigeant. La route n’est pas facile. Mais le chemin qui débouche sur la croix conduit aussi à la gloire. Une eucharistie pour livrer nos vies à la manière de Jésus.

 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Samedi, 1 janvier, 2000

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.