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1998-C-Mc 2, 1-12-Vendredi 1e semaine ordinaire- guérison d'un paralysé

Année C : Vendredi de la 1ere semaine ordinaire (litco01v.98)
Mc 2 : 1-12   guérison d'un paralysé : péché pardonné

On ne change pas facilement le comportement d'une foule. Ce qui était vrai hier - courir à la rencontre d'un faiseur de miracle - est aussi vrai aujourd'hui. Dès qu'on entend parler que quelqu'un fait des miracles, il y a foule à la porte (St Jérôme).  Jésus était-là. Tout le monde se rassemble dit l=Evangile à ce point qu'il n'y avait même pu de place, même devant la porte. Jésus sait faire marcher les foules.

Espérant l'inespéré une foule marche vers Jésus pour attendre l'inattendu. Des hommes portent «vers l'intérieur» un homme paralysé, vers ce Jésus dont ses paroles inaugurales Convertissez vous laissaient entendre qu'il était venu guérir une détresse qui de loin dépassait toutes les maladies physiques.

Ce Jésus qui guérissait malades, lépreux, offre au paralytique de guérir une autre détresse, plus profonde, plus fondamentale, plus radicale, pas pour un jour mais pour toujours. Avant de remettre debout, Jésus l'arrache à la condamnation de son entourage. Mon fils, tes péchés sont pardonnés. Quoi de plus fondamental que cela !  Jésus savait que le jugement des hommes et femmes clouait au sol ce paralytique plus encore que sa paralysie.

Voilà le premier, le plus étonnant, le plus grand des miracles. Il me semble que tous les autres miracles ne servent que de signes qui ouvrent sur cet unique miracle. Alors que nous étions pécheurs, Dieu nous a aimé le premier dit Jean. Nous n=avons jamais rien vu de pareil. Jésus enseigne que  le pardon est nécessaire à toute guérison.

Il y a là sujet à l'étonnement, au blasphème, au scandale.  Le Fils de l'homme à le pouvoir de remettre sur terre les péchés. Plus tard, ce Jésus-ressuscité confiera, grâce à l'Esprit désormais en eux,  ce même pouvoir, pourtant réservé à Dieu seul, à ses disciples qu'il enverra deux par deux, de par le monde.

Un coup de maître, un coup astucieux de la part de Jésus qui révèle ainsi son identité, un coup qu'il portera comme une écharde tout au long de sa vie publique, coup qui révèle la plénitude de l'amour qu'il nous porte. De cette plénitude nous avons tout reçu (Jn1 : 16).

Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ?  Et nous comprenons que c'est pour nous offrir une vie en abondance (Jn10 : 10), pour nous offrir un salut «intégral» -corps et âme - pour que nous devenions, selon la belle expression du Père André Louf, des miraculés de la miséricorde de Dieu.

A votre contemplation : lève-toi, rentre chez toi. Malgré ce pardon de Dieu, nous savons que nous conservons précieusement en nous nos petits caractères, nos tempéraments impulsif, fougueux, débonnaire, que sais-je ?   Ne vous souvenez plus d'autrefois. Ne songez plus aux choses passées, voici que je fais du nouveau qui déjà paraît.  La victoire capable de vaincre cette écharde dans notre chair c'est notre foi. Notre foi en la force de son Amour miséricordieux. AMEN

Accueil : Dieu est riche en miséricorde. Il est venu pour les malades dira-t-il. Ce matin, à travers le paralytique,  il nous redira que la première détresse dont il venu guérir, ce sont nos péchés. Demandons pardon.

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Date: 
Jeudi, 1 janvier, 1998

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