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1994-B-Mc 2, 1-12-Vendredi 1esemaine ordinaire- une autre guérison

Année B. vendredi de la 1ere semaine ordinaire (litbo01v.94)

Mc:2:1-12

Cette scène de Marc, situé au tout début de son évangile comme pour nous en montrer le chemin, est un combat autour de la foi au Christ.

D'un coté, une foule qui reconnaît en Jésus la capacité de les guérir. Elle marche vers Lui comme vers l'Espérance d'être sauvée. Cette foule vient du dehors, marqué par la maladie, le péché. Elle converge résolument vers "le dedans" pour mieux "habiter" dans le monde de Jésus, tout en sachant très bien qu'il n'y a plus de place dans la maison. Ils découvrent le toit au dessus de Jésus et descendent le brancard. Une foule a la recherche d'un instant d'intimité avec Jésus pour l'écouter.

De l'autre, un autre groupe, déjà assis au pied de Jésus, quelques scribes qui résonnent en eux-mêmes (Mc 2:6) et qui se refuse à croire mais veulent simplement comprendre. Pour eux, dans leur tête, Jésus blasphème . Devant de tels raisonnements , Jésus ne peut rien puisqu'ils refusent la lumière, la conversion du regard. Et, paradoxe, Jésus, venu pour pardonner, se fait traiter de possédé (jn 8:48). On le placera, demain sur une Croix, justement parce qu'il a blasphémé.

Ce combat nous concerne tous et toutes. Nos faiblesses, nos handicaps ne peuvent nous empêcher d'aller vers Jésus. St Jean précise que même si nos péchés parlent contre nous, même si notre coeur en vient à nous condamner (1Jn3:20) Dieu est soucieux de ne plus se souvenir du passé.

Le combat de la foi passe par cette lutte à croire que Dieu est une Mère plein de tendresse, qu'Elle nous aime le premier. Ce qui nous éloigne d'Elle peut aussi devenir un chemin vers Elle. je me vanterai de mes faiblesses dit Paul aux Corinthiens(2cor12.9) pour que repose sur moi la puissance du Christ .

Ce que ces marcheurs confessent en passant par le toit, c'est l'espérance en la capacité de Jésus de faire du neuf. Croire en Jésus, ça engendre une nouvelle imagination sur Dieu.

A votre contemplation: " Nous n'avons jamais rien vu de pareil!" Il nous faut prolonger pour nous-mêmes cette hymne d'action de grâce. Chez Marc, Jésus prend s'arrête " à la maison". La les possédés sont libérés, les lépreux purifiés, le paralytique relevé. Un monde nouveau germe et Mère-Dieu ne cesse de nous dire ne le voyez vous pas? . Entrons dans cette fête nouvelle ou le vin sera maintenant le signe de l'homme et de la femme nouvelle.AMEN

ACCUEIL:

Le paralysé se relève et tous rendent gloire à Dieu. Chaque jour notre foi nous redit "lève-toi", révèle à ceux et celles courbé-e-s sous le poids de la souffrance que le Dieu-Mère n'a pas fini de faire merveilles.

 

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Date: 
Mardi, 1 février, 1994

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