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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2010-A -Mtt 8, 5-11 - Lundi 1e semaine Avent- le centurion romain

Il y a chez le centurion le pressentiment que Dieu n'habite que là où il n'y a que de la perfection. Que de la sainteté. Le centurion intuitionne de se trouver devant le mystère de la grandeur de Dieu, le mystère du Verbe fait chair, ce Verbe qui s'est abrégé (Origène, in Verbum Domini, # 15). Ne viens pas chez moi, je ne suis pas beau.

2010-C -Mc 10, 17-27 Lundi 8e semaine ordinaire - que dois-je faire pour avoir la vie éternelle?

Béni soit Dieu. Dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître […] et cet héritage nous est réservé (1 Pi 1 2). L’héritage qui nous est réservé, c’est ce troisième jour du monde. Antoine de Padoue disait que le premier jour [du monde] fut l'Incarnation du Christ; le deuxième fut sa Passion et que le troisième, c'est la mission du Saint Esprit.

2010-C-Jn 10, 31-42 -Vendredi 5e semaine Carême - Dieu a goûté la mort

Tout au long de cette semaine, Jésus nous a montré sa foi (Jc 2, 18). À quoi aurait pu servir à Jésus de révéler son identité de Fils du Père s’il n’accomplit pas les œuvres du Père? En réponse à leur demande de dire une fois pour toute qui il est, Jésus leur a montré son enracinement dans le Père. À ses détracteurs, Jésus n’a pas craint d’affirmer son identité divine. Réponse : tu mérites la mort. Tu n’es qu’un homme et tu prétends être Dieu (Jn 10, 33).

2009 -A - Mc 9, 33-37 -Funérailles d'une religieuse contemplative-- choisie pour servir en sa présence

À la veille de sa Passion, Jésus a légué en actes et en vérité deux gestes qu’Il a explicitement demandé à ses disciples de « faire » au sens fort du mot : l’un à son exemple, «Je vous ai donné l’exemple». C’est celui du lavement des pieds, le service par en bas ; l’autre en mémoire de lui, «Faites cela en mémoire de moi ». C’est celui de l’eucharistie, le service par en haut.

2008-A :Mc 12 28v-34- Vendredi 3e semaine Carême - recevoir le don de la soif d’aimer

« Si vous deviez écrit Mère Térésa dans son testament spirituel, retenir une seule chose de cette lettre, c’est ceci : « j’ai soif » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « je vous aime ».Elle ajoute : « tant que vous ne saurez pas, de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir ce qu’il veut être pour vous ; ni ce qu’il veut que vous soyez pour lui ».

2008 -A- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - le lépreux purifié

Ému de compassion, Jésus étendit la main, le toucha. Ému par une immense compassion, François, par un baiser, geste inconcevable s’il en est un, laissa voir sa folie de vivre littéralement le saint évangile. Ce toucher de Jésus comme ce baiser de François demeure aujourd’hui comme il l’était hier, une folie à nos yeux. Pour Jésus comme pour François, osons le dire, le lépreux était si beau, qu’il a touché leur cœur. Le lépreux était si sincère dans son regard qu’il a « provoqué » un geste inouï d’audace qui ne pouvait passer inaperçu. En s’approchant de Jésus, le lépreux était déjà sauvé en espérance. Et le lépreux, quant à lui, ne pouvait pas contenir sa langue. Ne pouvait pas respecter l’ordonnance du silence.

2008-A - Mt 25, 31-46- Christ-roi

Ce n’est pourtant pas la majesté, la puissance, la domination que cette solennité veut célébrer. « J’irai moi-même à la recherche de mes brebis et je veillerai sur elles » (1re lecture).

Même si le langage des textes que nous venons d’entendre, est issu d’une autre époque, même si l’image d’un Dieu tout-puissant, trônant « sur son trône de gloire », utilisant son « pouvoir royal » (2e lecture) pour séparer les « brebis des chèvres », nous rebute, il faut l’avouer, cette image du Dieu du jugement dernier est bien vivante dans nos mémoires.

2008-A-Lc 21, 29-33-Vendredi 34e semaine ordinaire- pour nous, un ciel nouveau ?

Cette page n’a rien de surprenant. De tout temps, notre monde connaît des préoccupations et perturbations économiques ou autres. Disons qu’actuellement, elles sont simplement plus vives. Avec raison, nous sommes préoccupés de l’avenir. Nous dépensons beaucoup d’énergie à prévoir, planifier, prospecter, gérer pour nous éviter le moins de risque possible. Nos vies sont envahies de préoccupations, d’inquiétudes économiques, sociales, professionnelles, ecclésiales aussi. Rien, aucun messianisme terrestre n’arrive à nous sécuriser, nous rassurer. Nous semblons avoir perdu la maîtrise sur le déroulement de l’économie.

2008-A-Lc 21, 1-4-Lundi 34e semaine ordinaire - générosité de la veuve

Quand nous y songeons un peu, cette femme a posé un geste renversant, magnifique, un geste émouvant. Elle a donné ce qui lui était essentiel pour vivre. Rien n’est plus libérateur que ce geste de détachement de tout, même de l’essentiel. C’est un geste trésor que seul l’Évangile peut nous faire admirer. Notre société capitaliste, nos mentalités d’être propriétaire de tout, nos insécurités et nos peurs de manquer de « superflu », nous tiennent loin d’un tel geste pourtant si libérateur. Qui nous libère de nos attachements?

2008- A-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinaire -« Que veux-tu ? »

Il y a la cécité de la vue. Il y a la cécité de la vie. Nous reconnaissons facilement l’aveugle sur nos chemins, à leur canne blanche. Nous avons plus de difficulté à reconnaître nos « aveuglements ». Que nous sommes des « aveuglés » quand nous refusons de reconnaître que nous vivons, pour citer le poète, comme des « endieusés » tout obnubilés par la « révérence » pour nos personnes! Des « endieusés » qui craignent d’avoir toujours « moins de moi en tout » (Mère Térésa). Des « endieusés » qui appréhendent une perte de leur pouvoir de manipulation de l’autre. L’évangile vient de nous dire qu’il faut soigner nos yeux. Nos yeux du cœur.

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