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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2004-C: Vendredi 6e semaine ordinaire -Mc 8, 34 : donne-moi ta volonté

"Si quelqu'un veut marcher derrière moi". L'appel est simple même valorisant. La réponse est quelque chose qui nous est intimement personnel. C'est notre secret le mieux gardé. Secret d'ailleurs difficile à partager. Plutôt que de comprendre, que de nous enivrer de toute la richesse de cet appel à Le suivre, nous nous heurtons souvent sur le chemin ! Il nous faut nous réjouir d'entendre un appel –le Sien - sans nous attrister de ne pouvoir y répondre à la manière de François, de Madame Claire et d'autres qui ont littéralement et viscéralement épouser l'invitation de Jésus à prendre son chemin.

2004 -C-Mc 7, 31-37- Vendredi 5e semaine ordinaire - Ecoutons pour faire entendre

Ce qui est lumineux dans cette page de Marc, ce n’est pas tant le geste de Jésus à l’endroit d’un sourd-muet qui n’a rien demandé – le texte d’ailleurs laisse entendre qu’il n’est pas muet mais parle difficilement – il béquait-; ce qui est lumineux, c’est l’attitude de la foule qui même si elle n’a rien vu-" il l'amena à l’écart, loin de la foule" -s'est mise à parler avec admiration de Jésus. En voyant le muet parler correctement, correctement aussi de et à Jésus, cela a ouvert à l’entendement toute une foule Voilà ce qui est admirable

2004 - C : Vendredi 4e semaine ordinaire -Mc 6,14-29 : fête de Paul Miki : ambassadeur et missionnaire

Ce matin le récit de deux passions qui valent mille mots : celle de Jean-Baptiste, de Paul Miki et ses compagnons dont Pierre-Baptiste Blasquez, franciscain. Ces deux récits furent des portes qui s’ouvrirent sur une ère nouvelle pour leur peuple. Parce qu’ils ont connu une vie donnée à Dieu, qu’ils ont plu à Dieu, ils ont reçu la plus belle de toutes les grâces : celle du martyr que la petite Thérèse désirait tant dans son cloître. Précisons, ils n’ont pas cherché le martyr. Ils l’ont accueilli comme Jésus a accueilli sa mort.

2003-B-Lc 21,29-33-Vendredi 34e semaine ordinaire- le figuier : prendre le temps de grandir

Au cours de la nuit je regardais (1 ère lect) Comme hier, notre premier regard s'arrête à observer avec angoisse les événements (cataclysmes), terrorisants de notre quotidien. Mais comme nous y invite le prophète Daniel, il nous faut un second, un troisième regard plus intérieur, plus pénétrant, plus contemplatif pour voir dans ces événements comme un Fils d'homme (Dn7, 13. L'histoire du figuier et ses bourgeons a été précédée de signes qui au premier regard alimente en nous un esprit angoissé . «J'avais un esprit angoissé » dira demain le prophète.

2003-B- Lc 16,1-8- Vendredi 31e semaine ordinaire- l'habilité de se reprendre

Paul termine sa lettre aux Romains par un appel à la responsabilisation. « Je suis convaincu que vous êtes capables de vous reprendre les uns les autres. Dans un langage tout à fait différent, Luc exprime, à travers la parabole du gérant habile, la même chose : se rendre capable de se reprendre.

C'est la mission de l'Évangile que « de tendre la main à ceux et celles qui font naufrage » pour citer Grégoire de Naziance. Ce fut le geste de Paul qui après avoir été dur envers les comportements des romains, termine sa lette en louangeant leur capacité de se reprendre en main. Ce fut l'attitude de ce maître qui a fait l'éloge non d'une mauvaise gérance de son employé mais de sa capacité d'agir avec une « sainte astuce » et qui l'a beaucoup impressionné..

2003-B- Lc 12, 1-7-Vendredi 28e semaine ordinaire - proclamez sans crainte, journée internationale contre la misère.

« Là où des hommes et des femmes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de la personne sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. Ces mots gravés sur une dalle en l'honneur des victimes de toutes les pauvretés sont les nôtres en cette journée mondiale du refus de la misère. L'Évangile vient de nous dire que les personnes valent plus que leur misère. « Vous valez plus… »

2003-B- Lc 5, 33-39 -Vendredi 22e semaine ordinaire- s'habiller de nouveauté

C'est même pas pensable, envisageable d'entrevoir ne serait-ce qu'un instant une publicité de régime minceur qui s'adresserait à des sans-abris ou à des régions en voie de développement. Inviter ces gens à se priver de repas pas nécessairement fastes mais nourrissants, serait un non-sens. Pas difficile à comprendre.

C'est la même logique ici. « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-t-ils pas ? » Comment parler de jeûne à des personnes « affamées » de Jésus ?

2003 -B- Vendredi 32e semaine ordinaire- Lc 17, 26-37 la sagesse comme chemin

Nous voulons tous et toutes posséder cette sagesse de lire les signes des temps, d'anticiper ce que nous réserve l'avenir; de savoir que nos jours sont comptés, nous désirons cette habileté de prévoir pour « nos vieux jours » mais en voulons le chemin? Autour de nous les signes se font au quotidien nombreux pour nous rappeler que quelque chose de notre manière de vivre doit changer si nous voulons préserver un environnement sain pour les générations à venir, un monde plus en harmonie ou un agir qui soit nouvelle évangélisation. Mais en voulons-nous le chemin ?

2003 -B- Lc 6, 39-42-Vendredi 23e semaine ordinaire- des yeux pour voir

Une page ce matin qui interroge la profondeur de notre contemplation. « Si notre œil ne contemple pas, il ne verra pas » dit un proverbe.. « Tu voyages beaucoup, écrivait Silesius, tu es à l'affût de tout ; si tu n'as pas croisé le regard de Dieu, tu n'as rien vu » Aujourd'hui nous sommes envahis par un flux permanent, un ruissellement ininterrompu d'images. Tout coule et rien ne reste. Notre œil ne contemple plus. Il avale. Avouons-le, quand il s'agit des autres, avec quelle facilité nous avons l'œil ouvert Si nous n'y prenons garde, nos yeux deviennent vite de « vrai petit caporal ».

2003 - B- Lc 11, 15-26-Vendredi 27e semaine ordinaire - ne pas avancer, c'est reculer.

Jésus n'agissait pas seulement par la parole mais aussi par son attitude qui suscitait étonnement, admiration, enthousiasme, mais aussi opposition. Que ce soit sa présence à la table des publicains, le pardon accordé à des prostitués, à des pécheurs publics, l'expulsion d'un démon muet, la transgression de la loi du sabbat, Jésus étonnait, enthousiasmait. Toute sa vie, Jésus dans sa manière d'agir laissait voir « une réalité cachée en lui »

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