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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2007-C-Mtt 9, 14-15-Vendredi des Cendres - nous tenir en éveil

Notre capacité d‘attention est limitée. Plus nous avançons en âge, moins il est possible de nous épancher sur plusieurs choses à la fois. Voici le temps de fixer en priorité, durant quarante jours, notre attention sur Dieu et Dieu seul. « Pose moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras « (Ct 8,6) « Occupe-toi de moi » disait Jésus à Catherine de Sienne « et je m’occuperai de toi ».

2007 - C- Lc 10, 1-9 -Timothée et Tite -

Deux par deux parce que Dieu est communauté; parce que« malheur à celui qui est seul. S’il vient à tomber, il n’y aura personne pour le relever (Qu4, 7). » Deux par deux pour être plus que ce nous sommes. Pour être Évangile. « Pour nous souvenir que nous sommes frères (Voltaire).» Deux par deux non pas pour ajouter de la qualité à notre être mais pour vivre entre nous de la confiance que Dieu nous fait en nous envoyant sur la route,

2007 -C- Lc 11, 15-26 -Vendredi 27e semaine ordinaire- le royaume du satan

Il y le Règne de Dieu. Pour nous le présenter, Jésus utilise l’image parabole de la graine de moutarde qui n'a rien de massif ni d’imposant ou encore celle du grain tombé qui doit mourir pour porter du fruit, pour habiter tous les oiseaux du ciel. Dans notre société où règne le besoin de paraître fort, ces images saisissantes, déroutantes suggèrent que pour voir ce royaume grandir en nous, nous avons besoin à la fois de la terre et du ciel, de la pluie et du soleil. Ces images parlent de fragilité, de vulnérabilité.

2007 -C-Mt 25, 31-46 - mort tragique d'une religieuse tuée en habit deservice -

Questionné sur le sens de la mort, un enfant qui suivait les cours de catéchèse de sa paroisse, a donné cette réponse inouïe : « la mort, c’est ce qui nous reste à donner quand on a tout donné ». Il y a tout l’Évangile là-dedans. Elle résume toute la vie de Jésus qui a passé sa vie à tout donner jusqu’à donner ce qu’il avait de plus précieux : sa vie. Avant de retourner vers son Père, Jésus a vécu pour les autres.

2007-C : Mercredi 18e semaine ordinaire -Mtt 15, 21-28 évangile à l'envers

Aie pitié de moi, Fils de David ». C’est un cri de détresse. Un cri d’appel à l’aide, un cri gémissement qui jaillit d’une souffrance « sans fond » dirait le mystique Tauler. « Ma fille ne se possède plus ». De toute évidence, ce cri dérangeait Jésus qui « s’était retiré vers la région de Tyr et Sidon » territoire païen, pour avoir la paix, dirions-nous aujourd’hui. La réponse étonnante, choquante que Jésus a donnée, après avoir refusé de l’entendre, confirme cela. « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens ».

2007- C-Lc 8, 28-36 - Transfiguration « ne voir que Jésus seul »

« On ne vit plus que Jésus seul ». C'est par cette simple remarque que s'achève le récit de la Transfiguration, dans l'Évangile selon Saint Luc, que nous venons d'entendre. Une petite phrase que nous pourrions comprendre comme une simple constatation. Les disciples retrouvent leur réalité. Ils sont à nouveau plongés, replongés dans la banalité du quotidien. Ils redescendent de la montagne. Il retrouve la visage familier de leur quotidien. La scène de Moïse, Elie, la nuée et la voix ont disparu. Jésus est là, seul devant eux.

2007-c- Lc 12, 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - quand vous voyez un nuage

« Le moine –c’est vrai aussi de tout chrétien – doit être comme les chérubins : tout œil », lisons-nous dans l’un de ces Apophtegmes des Pères du Désert. Le poète Blaise Pascal écrivait dans ses Pensées, « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, ne pas savoir voir ». Nous sommes faits pour voir. Mais que voyons-nous ?

Pour paraphraser Paul tantôt (1ière lect), nous avons envie de voir (faire) le bien mais nous ne voyons que les « nuages » qui obscurcissent nos regards. Luc vient de préciser avec beaucoup de réalisme, que nous sommes experts à comprendre le « visage de la terre et du ciel ». « Quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera beau ».

2007 -C- Jn 2-13-22-Dédicace du Latran -

Ce qui surprend ce matin, c’est que dès le début de son Évangile,— les autres synoptiques placent la scène juste avant la Passion - le mystique Jean nous fait voir un Jésus qui est loin de l’image de la douceur qu’on veut bien lui donner. Ouvrant l’Évangile de Jean, ce geste donne de la perspective à la mission de Jésus. Il nous fait voir et comprendre que c’est de nous dont il s’agit.

2007-C- Lc 12, 22-31-Vendredi 28e semaine ordinaire- ne pas se faire du souci- Pierre d’Alcantara

Pour nous redire ce matin la beauté d’une vie d’un vrai disciple de François, l’Église n’a pas choisi des textes « durs » : quitter son père, sa mère; renoncer à tout, porter la croix, mais plutôt un passage plein de douceur, dont la beauté émerveille : ne pas se faire de souci. Sauf erreur de ma part, ce texte de Luc n’est cité nulle part ailleurs dans la liturgie. Il semble avoir été réservé pour souligner la vie d’un « d’un parfait imitateur de Jésus » (Thérèse d’Avila) que fut Pierre d’Alcantara.

2007- C- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - les béatitudes de l'absence

Dans l’évangile de Luc, il y a des catégories de béatitudes, toutes adressées aux chrétiens que nous sommes.

Il y a la béatitude du commencement, celle qui concerne la foi de Marie, la première croyante : « heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (Lc1, 45)». C’est la béatitude « originelle », béatitude permet à Dieu de prendre chair dans notre temps et espace.

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