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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2021-B-Mc 11, 27-33- samedi 8e semaine ORDINAIRE- sois un modèle

Chez Marc, la première question posée à Jésus est celle de Satan : es-tu venu nous détruire (cf. Mc 1, 24). Elle est suivie de plusieurs autres : pourquoi guérir un jour de sabbat ? Pourquoi s’asseoir aux tables des impurs ? De quel droit fais-tu cela ?

Jésus n’est jamais interrogé sur sa foi, mais plutôt sur ses comportements qui dérangent tel qu’arracher des épis un jour de sabbat (Cf. Mc 2, 23-28), s’il faut payer des impôts à César (Cf. Mt 22, 15-21) ou quand il nourrit une foule. Ce sont des questions embarrassantes pour quelqu’un qui n’est pas issu du courant sacerdotal, qui n’a reçu aucune formation universitaire et ne détient aucune responsabilité officielle.

2021-B-Jn 21, 20-25- samedi 7e semaine de PÂQUES- qu'importe, toi suis moi

Le bruit court que ce disciple ne mourra pas. Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Au terme de son évangile, Jean, l’auteur présumé du 4e évangile, fait dire à Jésus une parole pleine de sérénité qui, si on l’entend bien avec les oreilles du cœur, évite la désespérance : que t’importe, toi, suis-moi. Cette parole ne s’adresse pas seulement à Jean. Ce qui ne mourra pas, c’est l’Évangile.

2021-B-Jn 17, 11b-19 - mercredi 7e semaine de PÂQUES- différents et égaux

Le premier geste très fort du pape François au commencement de son pontificat et qui a ému l’humanité tout entière, fut de s’incliner devant les gens rassemblés sur la place Saint-Pierre. Il signifiait que nous sommes tous frères et égaux en droits et devoirs. Son geste servira de prélude à son appel à la fraternité universelle. Être tous frères ne signifient pas que nous sommes tous semblables. Il faut se libérer de l’obligation d’être égaux[1].

2021-B-Jn 16, 23b-28 -samedi 6e semaine de PÂQUES- nous sommes visages de Dieu

À lire pour vivre. Et quand je lis ce passage, j’en comprends que je suis en présence de la surabondance. De l’inimaginable. Paul parle du surdébordement (cf. Ep 3, 20) d’attention de Dieu à notre endroit. Quand nos vies sont tournées vers Dieu comme le tournesol vers le soleil, nous sommes réchauffés d’immensité. Avant de nous dire au revoir, Jésus nous lègue non ce qu’il a, mais ce qu’il est. Je suis avec vous (cf. Mt 28, 20).

2021-B-Jn 16, 12-15- mercredi 6e semaine de PÂQUES- départ dérangeant

Nous célébrons la fête d’un départ : Jésus se sépare visiblement de ses disciples et de ce monde. Étonnant : les disciples retournent à Jérusalem tout joyeux (cf. Lc 24, 52). Habituellement, un départ engendre de la tristesse. Ici, il ouvre à la joie, celle de recevoir l’Esprit de Jésus que personne ne peut se donner et qui est gratitude, reconnaissance de Dieu de nous voir promouvoir son projet de fraternité universelle, beaucoup plus demandant que la solidarité.

2021-B-Jn 15, 18-21- samedi 5e semaine de PÂQUES- les chrétiens sont détestés

Prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’évangile (2 Tm 1, 18). Le croyant est fondamentalement quelqu’un qui fait mémoire non d’un esprit de peur […] mais d’un esprit de force, d’amour de pondération (2 tm 1, 7). Ce que demande Paul à son fils bien-aimé, c’est qu’un esprit de force nous habite. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de fascination pour la force. L’esprit de terreur (ex 15,16) règne en force. De quelle force parle l’apôtre ?

2021-B-Jn 15, 1-8 - mercredi 5e semaine de PÂQUES- demeurez en moi

Le message de la parabole de la vigne est limpide : pour porter des fruits évangéliques, il faut être totalement branchés sur Jésus, sur l’Esprit de Jésus, sur son style de vie et y rester. Être centré sur Jésus pour ne pas vivre de soi-même (Cf. Ph 2, 6-11), pour ne pas vivre la tête pleine d’idées mondaines. Quel défi que de ne pas être distrait par autre chose que Dieu ! Les distractions ne sont pas seulement dans la prière. Nous sommes distraits par bien des choses : l’ego est la distraction numéro un ; les médias, les gadgets ; la répétition de gestes rituels.

2021-B-Jn 12, 44-50;- mercredi 4e semaine de PAQUES-croire, c'est montrer quelqu'un d'autre

Celui qui croit en moi. Jésus invite ses auditeurs à sortir de leurs croyances pour entrer dans la foi qui est intimité avec quelqu’un à la manière de son intimité avec le père. Ce qui fascine les auditeurs de Jésus, apôtres, disciples et foule, c’est un jésus qui ne répète pas un discours déjà entendu, moralisant, prêché à répétition.

Pour indiquer ce qu’est la foi, Jésus montre ses deux amours : son intimité avec le Père et sa proximité avec des imparfaits, ceux dont on peut se passer, qui ne valent rien, ne rapportent rien à la société. Pour nous dire ce qu’est la foi, Jésus se présente comme quelqu’un qui montre quelqu’un d’autre.

2021-B-Jn 14, 7-14 -samedi 4e semaine de PÂQUES - le Père s'expérimente

Nos conversations portent habituellement sur ce qui nous différencie. Nos divergences d’opinions occupent la première place dans nos échanges. Jésus, l’œcuménisme en personne, dit Maurice Zundel, préfère nous partager son intimité avec le Père plutôt que d’insister sur ce qui le distingue du Père.

La plus belle œuvre de Jésus fut de ne pas retenir jalousement, égoïstement pour lui tout seul son intimité avec le Père. Lui habituellement si peu expressif sur sa vie spirituelle, nous montre dans sa grande prière dite sacerdotale, qu’elle est nôtre : Père juste […] ceux qui ont reconnu que tu m'as envoyé. Je leur ai révélé ton nom et le leur révélerai, pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux (Jn 17,25-26).

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