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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2013 -C: Lc 12, 49-53 Dimanche 20e semaine ordinaire -: allez porter un feu de tendresse

Sommes-nous des chrétiens capables de réchauffer les cœurs ? C'est la question que posait François aux évêques à Rio récemment. Jésus vient de nous dire qu'il est venu allumer le feu, qu'il est venu pour embraser les cœurs de miséricorde, de compassion, de justice, de pardon. Il ajoute comme je voudrais qu'il soit allumé. Le temps pascal se termine par ces mots : Viens, Esprit saint, pénètre le cœur de tes fidèles, qu'ils soient embrasés du feu de ton amour. A Rio, François disait au jeune faites du bruit, faîtes du tapage.

2013 - C: Jn 15, 9-17 Marguerite Bourgeois - : une véritable porte de la foi.

C’est aujourd’hui la fête d'une femme venue d'ailleurs, de Troyes en France, pour être ici, chez nous, une véritable porte de la foi. Une source d'inspiration en ce temps d'évangélisation. Une femme véritable mère de la colonie, tant elle a enfanté à la foi, engendré à la foi. Une femme qui a cru en la bonne nouvelle, une admiratrice de la bonne nouvelle, une experte en «demeurance» dans l'amour de Dieu, dans sa Présence. En Sa présence, elle a vécu en ressuscitée. Elle a incarné le ressuscité.

2013 -C: Lc 12 13-21 Dimanche 18e semaine ordinaire -: altruisme plutôt qu’avidité

Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ! Voilà une phrase qui n'a rien perdu de son actualité ! Dans l'ordre de l'avoir - et la commission Charbonneau nous le confirme - notre désir est sans limite. Ce n'est pas nouveau. C'est le péché mignon, la maladie mortelle de toutes les époques. L'argent est devenu fou. L'avidité des actionnaires est sans limite. En nous, il y a cette maladie mortelle de la possession, du toujours plus. Pourtant l'abondance rend malheureux, que vais-je faire ? Nous sommes plus possédés par le désir d'avoir toujours plus que ce que nous [en] possédons (Imitation de J-C, livre III, chap. 31).

2013 - C: Lc 11, 1-13 Dimanche 17e semaine ordinaire - Dites Père.

Il y a le salon de l'auto, le salon du livre, la salon nautique et beaucoup d'autres. Aujourd'hui pour ajouter à notre chartre de l'identité chrétienne, faite d'une vie simple (14e dimanche), soucieuse des mal en point (15e dimanche), d'accueil, d'hospitalité (16e dimanche), les textes nous invitent à visiter de l'intérieur le salon de la prière. À ne pas demeurer sur le seuil d'entrée. Notre vie ressemble souvent à des gens qui visitent un château de l'extérieur. Sans y entrer, nous ne voyons rien de sa richesse cachée.

2013 -C: Lc 10, 38-42 Dimanche 16e semaine ordinaire- deux femmes hospitalières

Il y a quelque chose de plus grand que le ciel. C'est la grande Thérèse d'Avila, docteur de l'Église, qui affirmait cela. Ce qui est plus grand que le ciel, ce sont nos personnes capables de donner l'hospitalité à Dieu. Jésus répétait souvent la petite Thérèse descend chaque jour du ciel pour trouver un autre ciel, le ciel de ton âme (Ms.a-48v.10). Ne savez-vous pas¸ vous qui êtes ici ce matin dans cette chapelle, que vous êtes le temple de Dieu (1 Co 3,16) ? Nous sommes créées pour être le ciel de Dieu. Nous sommes de sa race (Col 2,6-10).

2013 - C : Lc 10, 25-37 Dimanche 15e semaine ordinaire - : servir les tombés sur la route, c'est contempler Dieu.

Une prière eucharistique dit : ouvre mes yeux à toute détresse, inspire nous une parole, un geste qui conviennent pour soutenir notre prochain dans la peine ou dans l'épreuve. Donne-nous de le servir avec un cœur généreux. C'est la signification de cette parabole que nous venons d'entendre. Cette page n'a aucune portée moralisatrice. C'est une parabole de la rédemption, disaient les Pères de l'Église. Une parabole de libération des tombés aux mains des brigands qui se retrouvent à tous les coins de rue où nous passons.

2013 - C: Lc 12, 32-48 Dimanche 19e semaine ordinaire - :le chemin de Dieu est le charme

Quelle belle page pleine d'espérance que celle que nous venons d'entendre. Elle nous parle d'avenir, d'une marche vers une promesse. Celui qui écoute ma Parole a la vie éternelle. A et non aura la vie éternelle. L'espérance en cette promesse est une puissance de transformation de nos vies. Mais, affirmait le pape Benoît, notre monde sécularisé, qui réduit tout à la seule dimension terrestre, ne s'y intéresse pas vraiment. Il y a un décrochage entre notre foi et ce que clame notre société.

2013-C- Jn 10, 1-10 Lundi 4e semaine de Pâques - Jésus, la belle porte (Ac 3,2):

Dans une autobiographie publiée en 2010, en Argentine, sous forme de livre-interview intitulé Le jésuite, on rapporte que le pape François se dit persuadé qu'à l'époque actuelle le choix fondamental que l'Église doit effectuer est de descendre dans la rue pour chercher les gens, pour les connaître par leur nom. Si elle ne le fait pas, elle se fait du mal toute seule. Le texte ajoute : si quelqu'un sort de chez lui et va dans la rue, il peut aussi lui arriver d'avoir un accident, mais je préfère mille fois une Église accidentée à une Église malade, qui s'auto-regarde.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

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