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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2013 -C : Mc 10 : 17-27 Lundi 8e semaine ordinaire - un «riche» dépossédé pour LUI

Nous avons moins d'ardeur à nous assurer des biens spirituels que les gens du monde n'en ont à s'assurer les biens de la terre. C'est ainsi que le grand priant saint Bernard s'interroge à la lecture de ce passage connu sous le nom du jeune homme riche.

Une extraordinaire nouvelle s'y dégage pour chaque croyant: celle d'un appel à surmonter nos désirs de ne pas en permanence nous occuper que de nous-mêmes. À celui qu'il trouvait beau pour sa manière de vivre la loi, Jésus l'invite à se donner une plus grande beauté, celle de faire de la place à l'autre dans sa vie, de comprendre dans les mots de soeur Emmanuelle que le luxe est un ver qui ronge le coeur de tout humain. Elle ajoute j'ai compris que le fait de renoncer aux choses inutiles (futiles) rend tout bonnement heureux.

2013 - C: Mc 9, 14-29 Lundi 7e semaine ordinaire - -fils possédé, la foi du père

Les gens pensent souvent que la foi sert à bien mourir. C'est tout le contraire qui transparait dans ce passage de Marc. La foi sert à vivre, à bien vivre. Si quelqu'un est dans le Christ, il est une création nouvelle (2 Co 5,17). Il vit bien.

Vivre en créature nouvelle, en création nouvelle exige une double conclusion que confirme cette scène de Marc. Il y a dans ce récit de Marc plus qu'une guérison physique d'un enfant que nous ne connaissons pas. Il y a plus qu'une sortie d'un père éploré allant vers Jésus et surtout d'un père sortant de lui-même, de son autosuffisance pour s'en remettre à quelqu'un d'autre.

2013 - C: Lc 12, 32-48 Dimanche 19e semaine ordinaire - :le chemin de Dieu est le charme

Quelle belle page pleine d'espérance que celle que nous venons d'entendre. Elle nous parle d'avenir, d'une marche vers une promesse. Celui qui écoute ma Parole a la vie éternelle. A et non aura la vie éternelle. L'espérance en cette promesse est une puissance de transformation de nos vies. Mais, affirmait le pape Benoît, notre monde sécularisé, qui réduit tout à la seule dimension terrestre, ne s'y intéresse pas vraiment. Il y a un décrochage entre notre foi et ce que clame notre société.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

2013 - C: Jn 16, 29-33 Lundi 7e semaine de Pâques --ouvrons la porte à l'Esprit

Accueillir l'Esprit de Jésus. Accueillir l'Esprit que Jésus nous a acquis dans sa Pâques, c'est entrer dans une nouvelle manière de vivre. C'est maintenant que vous croyez (Jn 16, 31) dans une vie nouvelle en adoptant les comportements d'humain créés à l'image de Dieu (Ep 4, 23-24).Mais cette façon nouvelle de vivre est-elle toujours nouvelle pour nous ?

2013 -C: Dimanche Trinité Jn 16, 12-15 : une porte de la foi= se souvenir de Dieu

Un chrétien qui ne sait pas faire mémoire de Dieu n'est pas un chrétien, affirmait récemment le pape François (14 mai dernier). Il est plus important de se souvenir de Dieu que de respirer, disait un autre pape, saint Grégoire le Grand. Et nous sommes ici justement pour nous donner une mémoire qui vient du cœur, pas seulement de notre intelligence, nous donner une mémoire pour nous souvenir que nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et de l'Esprit. Nous sommes ici pour respirer deux bonnes nouvelles, celles qui sont le cœur et le centre de notre foi : notre Dieu est pluriel ; nous sommes le ciel de Dieu. Nous ferons notre demeure en lui.

2013 - C-Jn 15, 26-16,4 lundi 6e semaine Pâques -ne domestiquons pas l'Esprit.

Renaître, c'est l'invitation-appel qui retentit depuis le matin de Pâques. Renaître à quoi ? À la ressemblance de Dieu. Cette renaissance ne nous appartient pas. Elle se réalise par notre ouverture à l'Esprit de Dieu que nous évoquons en cette fin de ce grand dimanche. Le passeur de Pâques s'est manifesté pour nous réveiller de nos endurcissements personnels en nous promettant son Esprit.

2013-C- Jn 10, 1-10 Lundi 4e semaine de Pâques - Jésus, la belle porte (Ac 3,2):

Dans une autobiographie publiée en 2010, en Argentine, sous forme de livre-interview intitulé Le jésuite, on rapporte que le pape François se dit persuadé qu'à l'époque actuelle le choix fondamental que l'Église doit effectuer est de descendre dans la rue pour chercher les gens, pour les connaître par leur nom. Si elle ne le fait pas, elle se fait du mal toute seule. Le texte ajoute : si quelqu'un sort de chez lui et va dans la rue, il peut aussi lui arriver d'avoir un accident, mais je préfère mille fois une Église accidentée à une Église malade, qui s'auto-regarde.

2013 - C- Jn 8, 1-11-Dimanche 5e semaine carême - Une page qui porte la signature de notre Église.

On amène à Jésus une femme prise en flagrant délit d'adultère. Et si cette femme représentait l'Église, souillée par les scandales, trainées par terre, montrée du doigt ? Si cette femme était vous et moi ? Si cette page était écrite pour moi ? Nous sommes des amants de Jésus. Nous sommes aussi des traites. Cette page de Jean n'a pas vieillie d'un brin. Elle porte la signature de notre quotidien. Celle de notre Église aussi. De notre communauté.

Tout au long de la Bible, nous lisons l'histoire de relations difficiles entre Dieu et son peuple. Les prophètes ne cessent de dénoncer les trahisons d'un peuple à la nuque raide, d'un peuple «adultère».

2013 - C:-Jn 4, 43-54 - Lundi 4e semaine carême -croire sur parole

Ce fonctionnaire royal nous oblige à affirmer que la foi est toujours étonnante. Qu'elle exige un long cheminement. C’est encourageant de retrouver cela partout dans l'évangile. La foi fait poser des gestes étonnants comme celui de cette femme perdant son sang, de cette autre qui réclame des miettes, les restes de sa miséricorde d'abord réservée aux juifs. La foi et notre évangile atteste cela, naît suite à un long cheminent.

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