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2016-C-Lc 10, 1-9 -mardi 3e semaine ordinaire- Timothée et Tite

Année C: mardi 3e semaine ordinaire (litco03m.16)
Luc 10, 1-9 : Timothée et Tite; on demande des évangélisateurs 

Récemment, les meilleurs créateurs de publicité de différents journaux ont été invités à simuler une grande campagne publicitaire pour de Dieu. Après des heures de travail et de discussion, ils sont arrivés à la conclusion que cela est impossible parce que Dieu, a dit l'un d'eux, n'est pas un produit à vendre. Vu du côté de ces spécialistes en communication d'images, Dieu n'est pas vendable. Dieu ne peut pas être simplement un produit de consommation (cf. Aleteia, religion, 6 janvier 2016).

Alors, comment parler de Dieu ? L'évangile que nous venons d'entendre atteste que la meilleure page publicitaire que Dieu peut se payer, c'est chacun d'entre nous. La promotion de Jésus ne se fera jamais dans une page publicitaire payée à fort prix dans le plus populaire des quotidiens. C'est la carence des chrétiens à dire Dieu, à « vendre» Dieu, qui fait mal à faire connaître Jésus. Ce sont nos désengagements personnels et collectifs qui contribuent le plus à la  «non-promotion» de Dieu.

Moi j'appelle, dit Dieu. Je ne demande ni Bac, ni diplôme universitaire, mais seulement de la bonne volonté. J'appel-le pour tous les métiers, celui d'infirmiers, de bons samaritains qui soignent les maladies du corps et de l'âme ; j’appelle des boulangers qui rassasient ceux qui ont faim; des vignerons et des moissonneurs, car la moisson est abondante et les ouvriers sont peu nombreux; j’appelle des bergers, car j'ai pitié de ces foules sans pasteur.
 
Selon ce texte, trouvé dans un bulletin paroissial, le meilleur « annonceur » de Dieu,  les meilleurs médias pour faire connaître Dieu, ce sont les chrétiens eux-mêmes. Ce sont nos personnes. Nous sommes des appelés à faire connaître Dieu. Tous, nous sommes  appelés à prendre la route, armés d'un Livre; parce que lire ce livre, le médi-ter, s'en laisser habiter, nous énergise et nous pousse à le faire connaître.

Étonnamment, la connaissance de ce Livre ne passe pas d'abord par une compréhension supérieure du texte, mais seulement par une ouverture à l'Esprit qui en est le premier diffuseur. Il en est le premier protagoniste qui peut transformer des disciples désabusés en  apôtres débordant de zèle et d'enthousiasme à cause de l'Évangile (1 Co 9, 23).

Le Seigneur a choisi Timothée et Tite. Il nous a choisis. En nous appelant au baptême, de façon explicite, Dieu  nous demande: veux-tu travailler pour moi ? Veux-tu venir avec moi ? À une époque plus ancienne, très ancienne, le prophète Ézéquiel écrivait, et cela m'atteint chaque fois que j'y porte attention : tu étais fils d’étrangers, tu étais nouveau-né et abandonné. Je passais, je t’ai nettoyé et je t’ai pris.

Cet appel retentit à toutes les époques, incluant les plus perturbées de l'histoire de l'Église. Dans l'évangile entendu ce matin, nous voyons un Dieu qui se soucie de nous voir sans berger. Ce qu'il transmet est vital. Les volontaires ne se bousculent pas. Dieu ensemence du blé. Il faut des moissonneurs. Où les trouver ?

Il se tient sur la place publique dès la sixième heure du jour, puis dès la neuvième heure. Il y retourne à l'heure du midi et encore en fin de journée (cf. Mt 20, 1-16). Il ne cherche pas des spécialistes. Son appel s'adresse à tous. La moisson est abondante. Les ouvertures de poste sont nombreuses. Accessibles. Publicisées. Mais son projet est à la merci de notre réponse. Dieu ne serait pas Dieu s'il s'imposait. Il s'est fait homme pour proposer un chemin. Selon certains, il est possible de se passer de vie spirituelle; cependant, les chercheurs de Dieu crient de plus en plus de leur montrer Jésus.

Devant cette mer agitée que nous traversons, une voix résonne en nous: va, je te choisis pour faire connaître mon nom. Avons-nous conscience d'être regardés, choisis par Dieu ? En nous choisissant, disait le pape François, Jésus ne nous canonise pas. Nous continuons d'être les mêmes pécheurs... mais la tendresse et l'amour de Dieu nous font aller de l'avant (Kenya, 26/11/15). Contemplons ces mots du psaume; allez dire au monde entier les merveilles de Dieu. Cette mission-là ne fait que commencer. AMEN.
 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Vendredi, 1 janvier, 2016

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