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1992-C-Mtt 7, 6.12-14- Mardi 12e semaine ordinaire -une histoire de "petit reste".

Année C: Mardi de la 12e semaine ordinaire (litc12m.92)

Mtt 7, 6.12-14 une histoire de "petit reste".

L'évangile ne nous promet pas le bonheur. Il nous offre seulement un chemin qui y conduit : la porte étroite. Il faut se méfier des avenues trop larges où nous croyons arriver au salut sans se priver de rien, sans renoncer à soi-même.

Après des années de vie contemplative ou chrétienne, nous com­mencons à peine à comprendre que la route vers Jésus est étroite. Il faut chercher pour la trouver. Ce n'est pas en disant Sei­gneur Seigneur qu'on entrera dans le Royaume mais plutôt, comme l'a fait Jésus, à la tombée du jour, en " donnant à manger " à la foule de gens simples, ordinaires qui le suivait.

Cette foule est, faut-il le rappeler au lendemain de cette fête de l'eucharistie - le premier lieu de la présence réelle de Jésus. Cette foule,- pauvre de faim , de paroles d'espoir - est cette porte étroite où il nous faut passer , comme croyant et comme Eglise , pour devenir ce peuple du " petit reste" dont parle la première lecture.

A la veille de célébrer notre fête nationale, notre Eglise qui -et c'est heureux de le souligner - a perdu son faste d'autrefois ou les portes lui étaient largement ouvertes, expérimente qu' étroites sont les avenues qui conduisent à l'espérance. Mais - mystère de foi - jetté en terre, le grain porte beaucoup de fruits.

Comme au temps de Jean le Baptiste, le nôtre n'est plus à la peur mais à la confession de notre foi. Ce qui fait mal à l'Eglise , ce ne sont pas ses persécuteurs mais ces chapelles ( ces céna­cles) - lieux clos qui empèchent la parole d'être clamée au grand jour sur les toîts et dans la rue.

La porte étroite c'est le courage, comme Baptiste, de parler en des mots et gestes éclatants de l'espérance qui nous habite.

A votre contemplation : ce " petit reste" n'est pas ce qui reste après une défaite, mais un surgeon, une semence jettée en terre nouvelle. Que notre eucharistie contemplative porte , à l'heure de choix décisif pour notre avenir collectif, les joies, les souffrances et les espérances de notre peuple. Avec lui, par Lui et en Lui, prenons cette porte étroite du pain rompu pour un monde nouveau. Amen.

ACCUEIL:

A l'entrée de cette saison de l'été, à quelques heures de notre fête nationale, du temps pour vivre en plénitude, du temps pour rendre grâce pour notre histoire de foi.

 

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Date: 
Lundi, 1 juin, 1992

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