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1999-A-Mc 7, 1-13- mardi 5e semaine ordinaire- Parler Dieu et non de Dieu

Année A : Mardi de la 5e semaine ordinaire (lita05m.99)
Mc 7 : 1-13

Que nous faut-il faire pour que nos vies, nos rites liturgiques deviennent des portes voix de l’Evangile ? Que nous faut-il faire, quelle conversion faut-il s’imposer pour que nos paroles n’annule pas la parole de Dieu ? Pour que nos paroles touchent les coeurs et conduisent nos contemporains à se poser la question de Dieu ?. Ce matin, une page évangélique qui pose la question Dieu. Je dis bien la question-Dieu et non pas la question de Dieu ...

A ceux qui se croient le véritable peuple sacerdotal parce qu’ils se lavent les mains avant de présenter les offrances ; à ceux qui se croient vertueux parce qu’ils s’identifient à la pure tradition, Jésus déclare simplement qu’ils sont à coté du chemin.

Votre culte est inutile. Vaine est votre piété si elle ne change pas votre manière de vivre. Honorer Dieu dans le temple et l’oublier une fois le seuil franchi; se gargariser de charité et devenir un loup dévorant pour notre voisin, c’est se tromper de chemin. Nous nous trompons de chemin quand nos cultes deviennent une comédie évangélique.

Hommes et femmes d’Eglise, comment parlons-nous de Dieu ? Et la première lecture ce jour nous dicte un chemin pour parler-Dieu plutôt que pour parler de Dieu. Parler-Dieu passe par l’incontournable chemin de devenir image de l’image de Dieu (Grégoire de Nice). Faisons l’homme et notre image et ressemblance. Et le texte se termine : Dieu se reposa pour contempler son oeuvre.

Dire Dieu passe par une alliance d’authenticité. Trop souvent nos paroles sur Dieu ne semblent pas imprégner nos actes. Le monde d’aujourd’hui est plus sensible à ce qu’il voit qu’à ce qu’il entend. Nous sommes crées pour devenir image de Dieu. Nous sommes des créatures créatrices de Dieu. Voilà ce que nos sommes en profondeur. Voilà le chemin de toute évangélisation. Adam avait compris cela. Il n’est simplement tromper de chemin. L’orgueil ne conduit pas à Dieu.

Notre époque n’est pas ni meilleure ni pire que les autres époques. Elle est le temps de Dieu, le temps pour rendre compte de l’authenticité de l’image que nous donnons de Dieu. Notre culte n’est que le miroir de notre profondeur, de notre intériorité. Il ne fait qu’extérioriser notre intérieur. Il nous faut éviter d’apparaître des docteurs de la Loi sachant mieux parler des règles à suivre que du Dieu qui nous appelle à lui devenir semblable. Devenir Dieu pour dire Dieu. Ce n’est pas possible. Mais c’est pourtant nécessaire, incontournable. Une eucharistie pour devenir, comme l’exprimait l’Evangile dimanche dernier Lumière du monde et sel de la terre. AMEN

ACCUEIL : Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ? Pour être notre pain à chaque matin ? Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s’il n’aime l’homme ? Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table ? Ce matin une eucharistie pour lui devenir semblable

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Date: 
Lundi, 1 février, 1999

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