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1999-A- Vendredi 2e semaine ordinaire -Mc3,13-19 institution des douze

Année A : Vendredi de la 2ere semaine ordinaire (litao02v.99)
Mc 3: 13-19 institution des douze

Dès le début de sa prédication, Jésus appelle à le suivre. Jésus appelle après avoir regardé non d’un simple regard ordinaire mais d’un regard qui pénètre les coeurs. Le regard de Jésus est un choix, un choix qui projette des pêcheurs de poissons dans un devenir pêcheurs d’homme. Nouveau métier Quel anoblissement il y a la-dedans !

Quel changement radical aussi. Il faut changer beaucoup d’habitudes, laisser beaucoup de chose pour suivre Jésus, pour être en mesure de prendre la porte étroite qui ouvre sur une terre splendide. Laisser des filets, une manière de vivre sur les eaux tumultueuses du lac de Galilée, pour aller à la conquête de la mer humaine. Avance au large( Lc 5,4) Tout laisser pour être envoyé pour prêcher une étonnante nouvelle. Il faut changer nos barques pour des sandales, nos filets pour la parole d’un nouveau maître, quitter une vie familiale pour vivre au sein d’une autre famille, plus large, définie non par les liens de sang mais par l’adhésion au Christ. Une réponse hésitante fera des mauvais disciples.

Suivre Jésus, c’est être là où Jésus est, aller là où il va. Y aller avec lui. Ne pas suivre à distance, mais près de lui. Ne pas le devancer ni aller plus vite que lui, mais marcher humblement derrière lui sans se préoccuper d’autre chose que de suivre. Toi suis-moi. Ce que Jésus demande à Simon ne concerne pas Jean. Ce qu’il demande à Jean ne concerne pas Pierre. Sur les deux, Jésus pose le même regard qui est invitation à le suivre.

Nous sommes tous et toutes appelés à ce sublime métier. Venez partager ma vie et mon destin. Nous suivons tous quelque chose ou quelqu’un. Nous suivons un idéal, une idéologie; nous suivons des convictions, des principes; nous suivons des lois, des habitudes, des goûts ; nous suivons des modes pour être à la mode. Prétendre ne suivre personne, s’est se leurrer. Nous suivons ne serait-ce que nos désirs. Ce matin un appel à se donner un métier au salaire prestigieux :venez les bénis de mon Père posséder en héritage..

Notre fin de millénaire appelle des hommes et femmes qui font l’expérience, comme les apôtres, d’une rencontre personnelle, personnalisée avec Jésus. Ce n’est plus la culture environnante qui conduit au Christ. C’est la fascination pour sa Personne. En nous murmure une Parole à raconter pour qu’elle ne soit pas oublier ; un appel à faire entendre, à proposer le plus beau métier du monde celui de pêcheur d’hommes.

A votre contemplation : suivre pour imiter; suivre pour faire Alliance avec sa conduite étrange. Suivre pour annoncer une Bonne Nouvelle plus que pour dénoncer le mal. Suivre pour vivre selon la forme du Saint Evangile (Test 14) que le Christ a racheté par son sang (2cel1,11).. Une Eucharistie pour nous rendre capable d’entendre (Ps 39) un appel à porter avec Jésus sa Croix, pour devenir VOIX de Celui qui nous invite à demeurer chez Lui.AMEN.

Accueil:
Jésus pose sur nous un regard. Hier il posait ce regard sur Pierre, Jacques, Jean. Aujourd’hui c’est sur nous. Célébrons Ce Dieu qui nous appelle à sa suite à porter dans nos entrailles de contemplatives les cris du monde en attente de bonne nouvelle.

Aujourd’hui Jésus passe à nouveau sur le rivage de notre fin de siècle :Certains le reconnaissent :C’est Jésus, de Nazareth en Galilée. D’autres attendent un signe qui manifestera sa gloire

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Date: 
Vendredi, 1 janvier, 1999

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