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1992-C- Lc 12, 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - reconstruire l'espérance

année c: vendredi de la 29e semaine ordinaire (litco29v.92)

Luc 12:54-59  reconstruire l'espérance.   Ephesiens: 4:1-6

Notre vocation nous a tous appelés à une seule espérance. Notre milieu vit de nouveaux cris : "sauvons notre planète" " urgence emploie" "tolérance zéro" vient de lancer le comité recherche-action sur la violence faîte aux femmes.

Notre avons mission de coller la Bonne Nouvelle à ces nou­veaux cris, d'unifier Bonne Nouvelle et Nouveaux cris. Ca signi­fie, se­lon la belle expression de Helen Lonbard, d'être " grâce pour le monde ".

Comment cela peut-il se faire ?  Une vie contemplative , dans et grâce à la prière , se vit en périphérie, sur les places les plus névral­giques. Unifier dans nos prières Bonne Nouvelle et Cris nouveaux. Quand vous voyez un nuage, vous dites, il va pleuvoir ; quand vous voyez le vent du sud souffler, vous dites qu'il fera chaud. Quand vous entendez ces cris, vous dites : l'Esprit est à l'oeuvre.

Appelés à l'espérance, c'est éprouver le mystère de dispropor­tion entre les cris nouveaux et notre passion, notre capacité de les entendre.­"Notre monde crie....et notre Eglise murmure"  disait récemment Mgr Jac­ques Gaillot, cet évêque français à la parole criante.  Cette difficile mission d'entendre les cris des pendus des croix de notre monde et , comme le soldat , de les identifier à ceux d'un Dieu , voilà ce que signifie " rencon­tre compte de l'espérance qui est en nous " .

Suivez l'appel que vous avez recu de Dieu, Un appel à réinven­ter l'espérance, la Bonne Nouvelle pour la coller à notre monde vivant du syndrome de la destruction du plus faible. On pourrait dire que le disciple "avisé" tend à réconciler, d'uni­fier le syn­drôme de l'autodestruction avec celui du combat de Jésus pour une terre nouvelle.

" On ne convertit que ce que l'on aime"  rappelle Theillard de Chardin. Si je ne suis pas en pleine sympathie avec ces nouveaux cris, je serai porté sponta­nément à les condamner sans discerne­ment. L'espérance nous pousse à cette ancestrale pratique des premiers habitants de notre pays qui placaient leurs oreilles contre le sol pour entendre les pas à l'horizon . Placer nos oreilles sur le sol criant c'est dans les mots du biogra­phe de Francois d'Assise "nous rendre capable d'écouter la mélodie au dela des épais­seurs des choses."

A votre contemplation ( à vos prières! ) devenez ce soldat au pied de la croix qui sait transformer les cris des pendus en ceux du Fils de Dieu. Vraiment ce cri entendu est celui du Fils de Dieu. AMEN.

ACCUEIL: Nous sommes ce matin ce signe qui permet à l'espérance de naitre dans notre monde. Nous sommes ce peuple qui sait habiter la maison du seigneur tous les jours de sa vie. Célébrons Dieu qui habite, nous révele les mystères du Royaume

 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Mardi, 1 septembre, 1992

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