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2001-C- Jn 1, 45-51-vendredi 20e semaine ordinaire- Nathanaël/Barthélemy

Année C: Vendredi de la 20e semaine ordinaire (litco20v.01)
Jn 1, 45-51 Nathanaël, fête de Barthélemy

Quel admirable échange que cette rencontre de Jésus avec Nathanaël (Barthélemy) qui transforme deux inconnus en inséparables amis ! En peu de mots, comme il l’avait fait avec la Samaritaine, avec Nicodème, Jésus rejoint au plus intime de lui-même ce vrai chercheur de Dieu qu’était Nathanaël.

Parce qu’il s’est senti reconnu dans son être profond, parce qu’il a été vu sous le figuier (v, 48) parce qu’il a vraiment été contemplé - l’évangile dit regardé - par Jésus jusque dans l’intime de ses pensées, lui, véritable fils d’Israël (v.48), pour qui rien de bon ne pouvait sortir de Nazareth, était loin de soupçonner qu’il allait, grâce à cette brève conversation, épouser ( 1er lecture) ce Dieu dont il attendait la venue. Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu, c’est toi le roi d’Israël. (V.49)

Quel admirable échange qui dit toute la mission de Jésus et sa manière de la réaliser! Pour Jésus, comme il en était au premier jour du monde, tout commence par un simple regard qui est connaissance en profondeur de ce que nous sommes et attendons. Comment me connais-tu ? Cette question est la nôtre. Regarder, écouter, deux mots qui ramassent toute l’activité apostolique de Jésus. Regarder, écouter, deux mots qui ont fasciné la foule et qui ont poussé André, Jean, Pierre, Matthieu a tout laisser derrière eux pour le suivre.

Jésus a regardé, contemplé avec une telle profondeur ce chercheur de Dieu, il l’a écouté avec une si grande admiration qu’il en a retiré son adhésion. C’est toi, le Fils de Dieu. Telle fut le commencement de la Bonne Nouvelle. Jean-Paul 11 avait sans doute ce passage en mémoire lorsqu’il écrit (lettre aux jeunes du monde, 31 mars 1985),que toute la bonne nouvelle est synthétisée dans le regard du Christ. Quand Jésus regarde ses élus, son regard fait fondre le coeur (Soeur Mariam, carmel 1991-1-no91)

La mission de Dieu, de Jésus c’est d’offrir un regard qui sauve, qui appelle, ressuscite, un regard capable de voir que le visible dégage l’invisible, que le dehors pousse au-dedans. Notre mission est la même. Le regardant que nous sommes, devrait être capable de disparaître dans le “regardé”, pour avec ses yeux à lui, l’ouvrir à sa profondeur. Agir ainsi serait réaliser cette page de Jean.

S’il y a urgence dans notre Eglise, c’est d’entendre les appels qui se cachent au fond des coeurs comme Jésus l’a fait avec Nathanaël. Notre mission est d’engager, à partir des images extérieures, un dialogue de salut qui lentement amène à sa source vive. Il nous faut rencontrer chaque personne dans son être profond, au-delà des apparences qui cachent en même temps qu’elles dévoilent.

A votre contemplation: le plus bel acte d’amour n’est pas un acte de dévouement mais un acte de contemplation (Anthony De Mollo) A la manière de faire de Jésus avec Barthélemy ou Nathanaël, portons sur les autres, sur notre Eglise ce regard qui sauve, ce regard de résurrection qui fascine et qui est invitation à Le suivre. Viens et tu verras. AMEN


ACCUEIL :

A notre regard ce matin, des yeux perçants, ceux de Jésus qui ont tellement bouleversé ses disciples; des yeux qui appellent, interpellent parce qu’ils sont des yeux contemplatifs de la personne-envoyée que nous sommes, Une eucharistie pour nous donner ce regard qui sauve.

 

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Date: 
Lundi, 1 octobre, 2001

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