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2002-A- Vendredi 3e semaine ordinaire- Mc 4, 26-34 le grain qui pousse tout seul

Année A : Vendredi de la 3e semaine ordinaire (litao03v.02)
Mc 4, 26-34 le grain qui pousse tout seul

Quelle belle image trouvée dans la nature pour nous dire le Royaume de Dieu. Pour Jésus tout est occasion de parler de son Père et du Royaume. Le récit en image du blé qui lève n’est qu’une parabole parmi d’autres pour nous dire ce qu’aucun mot humain ne peut dire. Que ce soit le geste du semeur, la main du boulanger, l’homme qui construit sa demeure, les bergers avec les pâturages en fleurs, le marchand à la recherche de la perle précieuse, l’embauche des ouvriers, Jésus ne cesse d’utiliser les recoins de son pays la Galilée, pour nous dire l’indicible.

Rien de ce qui est humain, rien de ce qui est beau, rien du labeur des hommes et femmes de son temps, rien du travail caché de Dieu dans la nature ne lui échappe. Se faisant, Jésus nous instruit. Il nous dit que tout ce qui tombe sous nos yeux, tout ce qui fait la trame de notre quotidien, tout cela devrait nous faire voir que le Semeur -Dieu - continue à ensemencer nos vies. Qu’il continue avec discrétion de jeter en nous une graine de sénevé qui demain habitera les oiseaux du ciel. Jésus nous instruit. Tout ce qui fait notre vie quotidienne nous fait découvrir sa Présence.

Vain sont les humains dit le Sage qui après avoir vu le visible n’en découvre pas son auteur. L’invisible se laisse voir à nos yeux par le visible. Ne l’apercevons-nous pas ? Le grain de blé nous dit que l’important n’est pas ce qui se voit mais ce qui ne se voit pas. Dans son grenier, le grain de blé peut croire qu’il a un bonheur tranquille à l’abri des intempéries, de la pluie, de l’humidité. Mais ce petit bonheur perdu dans un grenier n’attire aucun regard. C’est quand on le sort et le jette en terre qu’il prend tout son sens, qu’il se conserve le mieux. Il devient admiration de tous à l’heure de la moisson. Transformation. Il faut la mort pour devenir épi. GRAIN DE BLÉ:

Cette histoire est la nôtre. La vie qui est là en nous depuis ce 1er instant de notre existence jusqu’au dernier, cette vie avec ces passages nombreux de l’enfance à l’adolescence, de l’âge adulte à jusqu’à celui du troisième, quatrième âge- se déroule à la manière du grain de blé. Une parabole qui nous dit l’histoire Jésus. Notre histoire aussi. Une parabole qui nous dit que le critère de savoir-faire est peu important lorsqu’il s’agit de porter du fruit. Il faut privilégier le savoir-faire-confiance en la force de Dieu cachée dans ce geste du semeur. Il ne s’agit plus de nous réjouir de ce qui est puissant mais de demeurer fascinés par tout ce qui est très ordinaire, notre quotidien, pour y rencontrer .. Porter attention à notre paysage quotidien- que nous sommes portés à ne plus voir - voilà l’histoire de ce grain de blé. Dans les petites choses, se trouvent dit le dicton, les meilleurs onguents.

A votre contemplation : chaque jour, nous devenons, comme Eglise ce grain de blé, sans trop savoir comment. Par nous progresse le Règne de Dieu, l’action du Père sur le monde. Une eucharistie où Dieu se fait discret pour le salut du Monde. AMEN

ACCUEIL :
Nous leur disons voyez, le grain qui meurt !Aucun regard ne l’aperçoit
Mais notre coeur peut deviner dans le pain du partage, sa présence....

Célébrons Sa présence dans ce grain-pain de blé livré pour nous

 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Vendredi, 1 février, 2002

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