2004-C- Lc 12 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - le jugement est proche ..du "beau temps " est annoncé..

Année C: Vendredi de la 29 ième semaine ordinaire (litco29v.04)

Lc 12 54-59 : le jugement est proche ..du "beau temps " est annoncé..

Ce qui est visé dans cette page, ce n'est pas un jour quelconque du calendrier mais un appel, une invitation à tourner nos regards tout extérieurs, tout sensibles qu'ils sont vers un autre regard, celui de la foi qui nous fait voir l'avenir autrement. La vie autrement. " Quand vous voyez un nuage.. quand vous voyez souffler le vent " . Comme il n'y a un automne que parce qu'un printemps se prépare, ainsi dans ce monde qui se flétrit, il y a une promesse de fleurir en Dieu. C'est une question de regard. C'est une question de foi. Ce temps que nous vivons nous initie au mystère du Fils de l'homme qui viendra nous immerger en Lui.

Nous donner un regard de foi sur notre Avenir.. de gloire. Nous donner de voir, de lire des signes qui confirment que nous marchons vers du "beau temps". Du bon temps. C'est un devoir. C'est un besoin. C'est une responsabilité. Ce "beau temps" annoncé n'attire pas beaucoup l'attention. Il suscite plus de scepticisme que d'enthousiasme. Ce "beau temps" appelle à être longuement, assidûment contemplé. Il est le plus grand et le plus subtil, le plus extérieur et le plus intérieur. Il est rempli de la plénitude de Dieu. Nous vivons en plein paradis et nous n'en percevons pas les signes. C'est une question de foi.

Rien ni personne – et c'est une grâce précieuse de notre époque – ne peut nous obliger à croire que nous vivons en "plein paradis", que du "beau temps" non seulement nous a été annoncé mais se réalise maintenant pour ceux et celles qui demeurent en tenue de service. (lc12,35). À qui veut lire l'histoire humaine, notre histoire avec des yeux d'une foi dégagée de tout poids social, de toutes traditions ou coutumes; à qui veut lire notre histoire à partir d'une foi nue, fragilisée mais aussi dans toute sa grandeur et sa beauté, les textes de ce jour et des jours qui viennent, laissent voir qu'il y a dans le présent de l'avenir que nous ne pouvons pas adéquatement dessiner mais que nous pressentons.

Aujourd'hui, dire notre foi en cet Avenir est devenue difficile. Périlleux. Cela ne va pas de soi. C'est un combat contre ces "esprits faux". Nous connaissons de noirs nuages qui nous obligent à poser un véritable acte de foi, personnel et ecclésial, en ce jour du Fils de l'homme jusqu'à en éprouver maintenant son existence. Alors que nos yeux nous montrent des signes de désolation, la foi nous laisse voir la Vie. Alors que nos oreilles entendent le récit de tragédies, de tempêtes meurtrières, la foi nous dit l'arrivée du jour du Fils de l'homme. Nous avons à juger par nous-même(Évangile) quel est ce avenir qui vient vers nous et à nous.

Pour nous faire comprendre qu'il nous faut nous positionner devant cet Avenir qui vient, Jésus nous raconte l'histoire d'un homme menacé de procès. " Pendant que tu es en chemin" alors que l'issue ne fait aucun doute, il était dans son intérêt de régler à l'amiable " de s'efforcer de te libérer envers lui" pour éviter d'aller devant le juge.

À votre contemplation: c'est homme encore en chemin, c'est vous, c'est moi. Aucunement question de menace. Simple bon sens. Il nous faut comprendre l'enjeu des jours que nous vivons si nous voulons montrer à tous la grandeur du temps que Jésus a inauguré. Il nous faut nous engager à fond à être "ce peuple immense de ceux qui t'ont cherché ". (Acclamation) "Heureux le serviteur que le Maître à son retour trouvera vigilent". Puissions-nous maintenant éprouver, toucher, goûter la beauté et la grandeur de ce temps de Dieu que nous célébrons dans cette eucharistie. AMEN

ACCUEIL:

La sagesse de nos ancêtres- dépourvus de toute la technologie actuelle- pouvant lire les signes du temps qu'il fera est légendaire. Ils savaient détecter les moindres signes de la nature, l'évolution des vents, la clarté du ciel. Pour eux, aucun signe n'était anodin à qui se donnait la peine de les lire. Pour vous, ce matin, un signe – du pain, une Parole – pleine de sagesse à qui se donne la peine de les entendre.

 
 

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Date: 
Mercredi, 1 septembre, 2004

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