You are here

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Mathieu 11

2025-A-Mt 11,2-11- dimanche de la 3e semaine AVENT- heureux les douteux

Vatican 11 nous a invités à lire les signes des temps. Ce ne sont pas des signes de malheurs, mais des signes annonciateurs d’un renouveau nécessaire. Lorsque vous verrez cela ? Et Jean-Baptiste, lui qui a reconnu au milieu de la foule le libérateur annoncé par Isaïe, au terme de sa vie, ne le reconnaissait pas. Il attendait un libérateur puissant. Il se trouve en face d’un homme qui mange avec les pécheurs. Il n’a pas l’air d’avoir saisi qui est Jésus.

2025-A- Mt 11, 28-30- mercredi de la 2e semaine AVENT- porter Jésus, un joug ?

Et si le joug que nous portons est de célébrer Noël quand celui qu’on appelle Dieu n’intéresse plus personne ?
Et si le joug est le défi impossible à relever de découvrir dans un enfant l’insondable profondeur de Dieu ?
Et si le joug est d’entrevoir dans la vie de Jésus la plus belle révélation de Dieu ?
Et si le joug est d’affirmer que notre savoir sur Dieu est un non-savoir (Estelle Frankel) ?
Ce savoir qui est un non-savoir, un cardinal allemand du XVe siècle en parle comme une ignorance savante.

2024-B-Mt 11, 28-30 - jeudi de la 15e semaine ORDINAIRE- fardeau léger ou lourd

J’ai vu la misère de mon peuple… j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs… je connais ses douleurs (Ex 3,7). Vous qui avez soif, voici de l’eau (Is 55,1). Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau (Mt 11,28). Ces paroles cachent une autre image de Dieu de l’en haut et qui « adore » l’adoration des anges à son endroit.

2023-Mt 11, 25-30 - Frère André

Allez à Joseph. C’est cette joyeuse acclamation qui le frère André fait entendre à ceux qui s’approchent de lui. Allez. Le mot transforme le malade en marcheur. Il met en mouvement des gens écrasés par le poids de leur souffrance, les décentre d’une vie repliée, oriente leur souffrance vers un « ailleurs » meilleur pour eux, celui de toucher leur foi jusqu’à s’en remettre à la volonté de Dieu. Il ne cherche pas à enlever les épreuves des gens. Il les invite plutôt à bien les supporter, à les vivre à la manière de Joseph dont la vie ne fut pas facile.

2022-A-Mt 11,2-11- dimanche de la 3e semaine de l'AVENT- heureux doute

Il y a quelque chose de tragique dans la mission et la destinée de Jean-Baptiste. Il fut le plus grand des prophètes, il a annoncé la venue du Messie, il l’a reconnu lorsqu’il est venu, il lui a envoyé ses propres disciples. Il s’attendait à un Messie sévère qui aurait fait justice, à son arrivée, en punissant les pécheurs. Ce qu’il entend le déconcerte. Cela ne répond pas à ses attentes. Jean est vraiment emprisonné dans sa vision de Jésus.

2022-A-Mt 11, 28-30- mercredi de la 2e semaine de l'AVENT- l'amour originel, un fardeau léger

Nous assimilons souvent la religion à un effort, un ensemble d’obligations. Notre génération a été formatée sur la culpabilité, le péché, la confession, à un Dieu redoutable œil qui était dans la tombe et regardait Caïn (Victor Hugo). C’était un poids lourd à porter et la raison qu’évoquent plusieurs pour s’en distancier. Il y a peu de temps, tout était vu comme obligation sous peine de péché grave. Le temps de l’Avent nous présente un autre angle, fardeau léger, celui de l’amour originel.

2022-C-Mt 11,15-27- mercredi de la15e semaine ordinaire- en invitant à lui

En invitant à Lui. Jésus pose un beau geste qui le fait poète social (Pape François). Il crée de l’espoir là où le fardeau à porter est lourd ; là où l’intensité des sentiments désagréables est vivement ressentie. Mine de rien, Jésus apporte sa petite contribution pour soulager le poids de la vie.

2022-C-Mt 11,25-29- gardons le fil de la merveille

Vous avez bien compris, si ce passage de Matthieu a été choisi par Marie-Claire, c’est qu’elle l’a signé de sa vie. Jésus dont la vie ne fut pas facile, qui a porté un lourd fardeau, qui fut constamment épié, surveillé, poursuivi parce qu’il faisait du bien, n’a cessé d’apprécier, de rendre grâce pour la vie qui était la sienne. Père, je te rends grâce. Père, je te loue.

À qui observe la manière de vivre de Jésus, il est facile de reconnaître que Jésus a vécu dans l’admiration malgré de vives et permanentes oppositions. Jésus s’émerveillait des enfants qu’il appelait, des engolfés ou si vous voulez des magouilleurs qu’il appelait à le suivre. Jésus a été l’un de ses phénomènes dont la présence aux autres fut d’une telle intensité qu’on en parle encore aujourd’hui. Jésus fut le plus parfait des humains.

2021-B-Mt 11, 25-30- funérailles d'une religieuse contemplative- femme de lumière

C’était le 19 octobre 1962, Sœur Pacelli, étendue devant l'autel, demandait à Dieu de renouveler sa consécration baptismale par la profession religieuse dans l’Ordre de Sainte Claire. Elle demandait la miséricorde de pouvoir prêcher par toute sa vie l’inouï de l’Évangile de la Vie. Elle répondait à l’appel de Jésus : voulez-vous être à moi ? Elle s’est alors mise à la recherche de la pente du bien, pour citer Marie de l’Incarnation, dont elle fut une grande passionnée pour son mariage apostolique.

2021-B- Mt 11, 25-27 - mercredi 15e semaine ORDINAIRE- s'enraciner dans la gratitude

Nous venons d’entendre l’une des merveilles d’une vie de foi : la louange. Père, je te rends grâce. Jésus unifie le ciel et la terre. Pour entendre cela, il faut monter sur la montagne (Cf. Mc 9, 2). Il faut des yeux capables de voir. Vous avez des yeux et vous ne voyez pas (Cf. Mc 8, 18). Pas facile que cette vie de louange, parce qu’elle suppose de descendre de notre piédestal. Nous avons été éduqués à faire tous les soirs notre examen de conscience pour y découvrir les points noirs de notre journée. Rarement, avons-nous été invités à chercher à qui je dois des « dettes » de reconnaissance au terme de la journée.

Pages

Subscribe to Mathieu 11