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2014-B- Lc 1, 26-38- samedi 3e semaine avent- se réjouir de la joie de Marie

Année B: Samedi 3e semaine AVENT (litba03s.14)

Luc 1, 26-38 : nous réjouir de la joie de Marie

Bénie sois-tu, Toi qui ravis le cœur de Dieu ! Ces mots sont ceux des premières vêpres de l'Annonciation. À quelques jours de Noël, nous sommes devant une des merveilles du Seigneur. Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur (homélie du pape, 13 octobre 2014).

Marie reçoit ce visiteur du Très haut (Si 34,4) comme une terre reçoit la semence. Avec son OUI, commence à poindre la lumière de l'aurore de notre salut. Mais, se demande un philosophe et physicien allemand George Lichtenberg, à quoi bon un lever de soleil si nous ne nous levions pas ? À quoi bon un Dieu qui vient revêtir l'humain et une Vierge devenir Mère de son Créateur, se demande Nicolas Cabasilas, si nous ne sortons pas de notre sommeil ?

Avec cette annonce à Marie, belle surprise de Dieu, nous sommes plongés dans l'adoration d'un Dieu qui vient à nous. Qui s'intéresse à nous. Par Marie, la terre reçoit un ensemencement divin. Nos vies deviennent immergées dans le divin. Toute l'humanité culbute en Dieu et devient le visage de Dieu. C'est à moi que tu l'as fait (Mt 25, 31-46).

Ce matin, un appel nous est adressé: Exultez en elle, vous tous qui l'aimez. Réjouissez-vous de sa joie (Is 66, 10).  Je voulais vous dire un mot, et ce mot, c'est la joie (Pape François).

Ave. Nous réjouir avec Marie qui expérimente que Dieu  entre, écrit le Frère Christophe de Tibhirine, en elle comme dans son temple. Le temple nouveau qu'il s'est construit pour lui. Réjouis-toi. Commandement de Dieu. Et combien agréable. Appel aussi souvent répété du pape François : Montrons que Dieu est capable de combler notre cœur et de nous rendre heureux (lettre année de la vie consacrée). Nous pouvons honnêtement ajouter cette demande : Réjouis-moi, Seigneur, de la joie de Marie dont je manque tant.

Ave. Et le nom de la jeune fille était Marie (Lc 1, 27). Nous réjouir de ce nom prononcé par Dieu à travers son messager. Ce nom est un trait d'union entre l'humanité et Dieu, affirmait le Pape Jean-Paul II.

Ave. Nous réjouir de la joie de Marie comblée de grâce, préférée, épousée. Nous réjouir de la radicalité spontanée de sa réponse fiat. Réponse qui a réveillé le monde (François) parce qu'elle a projeté sur l'humanité, sur ceux qui vivent dans les ténèbres de la mort (Lc 1, 78) une lumière nouvelle. Une lumière tellement plus grande que ce que nous en percevons !

Nous réjouir parce que Marie a trouvé grâce auprès de Dieu (Lc 1, 30). Trouver grâce, ce n'est pas de tout repos. C'est une qualité d'être faite de tendresse, de miséricorde, de beauté, de justice de Dieu.

Ce récit de l'Annonciation n'est pas un texte à lire. Voire à contempler. Il n'est pas un mythe ni un événement du passé. C'est une manière de vivre. Une manière de vivre cette année consacrée à vous laisser interpeller par l'évangile. Ce récit conduit à mener une vie dans l'enthousiasme de notre premier oui.

Nous réjouir de la joie de Marie parce que c'est cela aimer. Nous réjouir de son Fiat, de son me voici (Lc 1, 38) parce qu'elle accueille de tout son être de femme ce regard de Dieu sur elle, regard qui ennoblit tous les humains. 

Nous réjouir aussi de Celui qui nait en nous et que nous apprenons chaque jour à reconnaître un peu plus dans le pain qu'il nous donne. AMEN.

 

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Date: 
Lundi, 1 décembre, 2014

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