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2006- B- Lc 8, 1-3-Vendredi 24e semaine ordinaire -1-cor 15,12-20 des femmes suivaient Jésus

Année B : Vendredi de la 24ième semaine ordinaire (litbo24v.06)

Luc 8, 1-3 des femmes suivaient Jésus 1-cor 15,12-20

Luc ce matin, bouleverse notre imaginaire qui nous fait voir Jésus accompagné sur les routes par des hommes disciples. Des femmes aussi le suivaient. Au-delà de l’amour qui animait Jésus, au-delà de sa miséricorde qui pardonne, au-delà de sa compassion qui guérit et relève, Luc confirme que Jésus est venu mettre de la « rédemption » dans nos vies. Dans la société.  Pour bien manifester que dans sa personne même, Il était « vie nouvelle », « humanité » nouvelle, « société » au comportement nouveau, Jésus n’a pas craint de transgresser la loi. Il s’est fait proche des « démonnes » qu’Il s’empressait de « guérir d’esprit mauvais ». Il est vite devenu leur « coqueluche », un « trésor recherché », une « perle précieuse ».
 
En retour de la vie, de la « rédemption » qu’elles trouvèrent près de Jésus, des femmes ont eu « une foi sans détours » (J-P.11Mulieris dignitatem,§27) en Lui. Pour paraphraser la 1ière lecture, leur foi les a menées à connaître une vie de « ressuscité ». Elles dont le droit unique était de se taire, se sont faites « toute oreille ». Elles se sont mises à parler de Lui avec tellement d’admiration, de fascination qu’on s’est mis à croire en Lui.  Elles furent tellement des « ressuscités » avant la résurrection, qu’elles le suivirent sur les routes jusqu’à la croix. Elles sont la preuve vivante que Dieu comprend, accueille, pardonne et qu’Il donne tout – sa promesse de résurrection (1ière lecture),  voir sa gloire ( Acc.)- à ceux et celles qui Lui offrent tout.
 
Contemplatives, contemplatifs, parce que ces femmes ont vu Jésus «s’accorder », entrer en harmonie pacifiante avec leur identité, elles se sont empressées à «s’accorder » jusqu’à soixante dix-sept fois sept fois avec Jésus. Elles furent tellement des « intimes » de Jésus qu’elles furent les premières à comprendre que ce comportement divin qui faisait « rédemption » en elle, que cette délicatesse de Dieu à leur endroit, allait devenir pour Jésus le sommet de sa souffrance et de son rejet. 

Parce que pour elles, Jésus était, sans le déclarer officiellement comme Pierre, Celui qui viendrait les sauver, le Fils de Dieu leur a fait grâce de la vie et de la vue. Parce ce qu’elles ont contemplé la divinité de Jésus avec une telle profondeur, Jésus leur a rendu l’hommage de leur fascination et de leur foi pour Lui.  A l’une d’entre elle, aux mœurs peu enviables, Il a avoué  sa divinité. Il est apparu à une autre en premier, au matin de Pâques. Des femmes ont vues en Jésus le Verbe qui leur a montré le Chemin. Elles ont contemplé cette divinité avec une telle profondeur Jésus leur fit grâce Le reconnaître comme Chemin et leur confia la mission des missions : d’annoncer aux apôtres qu’Il est vivant lui le « Vivant ».   (Mt 28,1-10; Lc 24,8-11).  Elles furent de vrais disciples.

À votre contemplation : C’est en suivant Jésus que nous découvrons de l’intérieur qui Il est. C’est un ayant de « l’oreille » que nous entendons la musique de ses pas de ressuscité sur notre chemin. La vraie connaissance de Jésus, c’est lorsque nous le suivons qu’elle surgit en nous. Une eucharistie pour amasser de la joie pour cette « rédemption » que Jésus ajoute à nos vies et qui appelle à être partagée pour la vie du monde. AMEN

 

 

Évangile: 
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Date: 
Vendredi, 1 septembre, 2006

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