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Parole de Vie

PAROLE DE VIE - (Visitez le site Internet)

 

 

Extrait de «La vie est un voyage»


L'unité. L'unité doit triompher:  avec Dieu et entre tous les hommes.  Mais comment y parvenir?  En aimant chacun avec un amour de miséricorde. Être décidé chaque matin et pendant toute la journée à voir d'un regard neuf chaque prochain rencontré à l'école, en famille, au travail... partout.
 
Le voir nouveau, complètement nouveau, sans jamais nous souvenir de ses défauts ni de ses imperfections, en couvrant tout d'amour.  Et ensuite nous « faire un » avec tous en tout, xcepté dans le péché, excepté dans le mal; pourquoi?
Pour obtenir ce résultat auquel l'Apôtre Paul aspirait: «Être tout à tous- se faire un avec chacn- pour gagner au Christ le plus grand nombre.»(1 Co 9,19)
 
Si donc, aidés par ce pardon, nous nous « faisons un» avec le prochain, nous pourrons transmettre notre idéal chrétien aux autres.  Alors nous établirons entre eux et nous la présence de Jésus Ressuscité qui a promis d'être toujours avec nous dans son «Église où il se fait voir et entendre.
 
Unité Jocelyn

 

Extrait de l'amour réciproque

La communion d’expériences inspirées de la Parole de vie

 

La pratique de cette communion remonte aux premiers jours de la vie du mouvement.  Notre Œuvre est née comme une de ses incarnations.  Si nous vivons la Parole avec radicalité, le Christ se forme en nous…

 

Nous sommes appelés à mettre en commun nos expériences de la Parole. Pourquoi? Parce que le Seigneur le veut dans une spiritualité collective et ne pas faire cette communion serait une grave omission.

 

Les saints n’hésitent pas à l’attribuer à l’ennemi des hommes, au diable.  Ignace de Loyola en parle comme d’une «fausse humilité». Il dit : «Voyant le serviteur de Dieu bon et humble(…) qui se croit complètement inutile, il lui fait croire que s’il parlait de quelque grâce (comme le serait la lumière, fruit de la Parole, ajoutons- nous) qu’il pécherait par une sorte de vanité, parce qu’il parle à son honneur.

 

Le démon fait donc en sorte qu’il ne parle pas des bienfaits reçus de son Seigneur, l’empêchant ainsi de porter du fruit en d’autres et en lui-même, puisque le souvenir des bienfaits contribue toujours à de plus grandes choses.»

 

J’ajouterais que, parfois, nous ne faisons pas la communion des expériences de la Parole de vie par paresse, ou parce que nous sommes pris par un activisme erroné et, donc, davantage portés à regarder à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous-mêmes.

 

Non! Nous devons être fidèles à nos devoirs et, chaque fois que c’est la volonté de Dieu, utiliser cet instrument de notre spiritualité collective.

 

 

UN AUTRE CHRIST, p. 94

 

« C’est à moi que vous l’avez fait ».  Si le Christ est d’une certaine façon en chacun, nous ne pouvons faire des discriminations, ni avoir des préférences.

 

Nos critères de classement des hommes- nation, âge, condition sociale, qualités personnelles… - n’ont plus cours car le Christ est derrière chacun d’eux, en chacun d’eux.

 

Et chaque frère est réellement un « autre Christ »

 

Extrait de «Un nouvel art d’aimer»:

Pauvres en esprit, p.69

 

«Se faire un». Que signifient, qu’exigent ces trois petits mots, si importants qu’ils expriment pour nous la manière d’aimer par excellence?

 

Nous ne pouvons arriver à comprendre un frère, à le connaître, à partager ses souffrances, si notre esprit est riche d’une préoccupation, d’un jugement, d’une pensée… ou de quoi que ce soit d’autre.

 

Pour «se faire un», il faut des esprits pauvres, des pauvres en esprit.  Ainsi seulement l’unité est possible. C’est vers Jésus abandonné qu’il faut se tourner.  Personne n’est plus pauvre que lui.

 

Après avoir perdu presque tous ses disciples, après avoir donné sa mère, il donne aussi sa vie pour nous et éprouve l’effroyable sensation que le Père lui-même l’abandonne.

 

En le regardant, nous comprenons comment tout doit être donné ou mis de côté par amour pour nos frères :  En le regardant, lui qui se sent abandonné de Dieu, tout renoncement devient possible, même lorsque l’amour pour nos frères nous demande de laisser, pour ainsi dire, Dieu pour Dieu.

 

Laisser Dieu par exemple dans la prière pour «se faire un» avec un frère dans le besoin.  Laisser Dieu dans ce qui nous semble une inspiration, pour être complètement vide de nous-mêmes et accueillir en nous la souffrance du frère.

 

«Se faire un» implique bien un tel renoncement.

 

 

Pour être le Christ, p.130
La Parole, qui est présence du Christ, engendre le Christ en nous et chez les autres.
Certes si nous sommes chrétiens, avant même de vivre la Parole sérieusement, la vie du Christ est en nous, donc la lumière de Dieu ainsi que l'amour.  Mais cette vie est souvent un peu enfermée, comme dans la chrysalide.
 
Si on se met à vivre l'Évangile, l'amour libère la lumière et la lumière fait grandir l'amour: la chrysalide commence à bouger jusqu'à ce qu'en sorte le papillon.  Le papillon est comme le Christ qui commence à prendre place en nous, puis grandit davantage... jusqu'à nous remplir de Lui.
 
Si je ne vis pas la Parole, il me semble que je ne vis pas (...).  Si je ne vis pas la Parole, c'est moi qui vis et je ne suis rien, alors que si je vis la Parole, c'est Jésus qui vit en moi.
Nous pouvons «être» si nous vivons la Parole, si nous sommes Parole vivante.  Les Paroles de Jésus ne sont pas simplement, exhortations, suggestions, indications, directives, ordres ou commandements.  Dans sa Parole, Jésus est présent et c'est Lui qui nous parle.  Ses Paroles sont lui-même, Jésus-même.  Et donc, dans la Parole, nous le rencontrons.
 
En accueillant la Parole dans notre coeur, comme il désire qu'elle soit accueillie, c'est-à-dire en étant prêts à la traduire en vie, nous sommes UN avec Lui.  Il naît et grandit en nous et ainsi «nous sommes». Voilà ce qu'est «l'Être».(...)
 

 

 

Le chemin le plus rapide

 

Il y a plusieurs façon de nettoyer une pièce : on peut recueillir la poussière grain par grain ou aller jusqu’à utiliser un aspirateur puissant…Cependant si on tient à la propreté, on peut aussi changer de pièce et le tour est joué.

 

De même pour nous sanctifier.  Nous pouvons de suite nous écarter nous-mêmes en laissant vivre Jésus en nous.  C’est-à-dire vivre en nous établissant en quelqu’un d’autre : dans le prochain par exemple, que nous côtoyons instant après instant.  Nous chercherons alors à vivre sa vie dans toute sa plénitude.

 

Nous vivons alors dans la Trinité, qui n’est qu’Amour.  Le Père vit dans le Fils et le Fils dans le Père.  Et leur amour réciproque est l’Esprit Saint.  Il en va de même quand nous vivons en nous établissant dans notre frère.

 

Il faut perdre sa vie pour la retrouver. Car dès que nous retournons en nous-mêmes pour apporter une réponse à ce frère, nous retrouvons en nous la présence d’un Autre, l’Esprit Saint qui a pris la place de notre néant.

 

On peut entrer en l’autre de plusieurs façons : en forçant la porte par exemple… Ce que fait par exemple celui qui n’écoute pas son frère jusqu’au bout.  Il ne meurt pas complètement dans son frère – qui pourtant est son paradis, son royaume – mais veut absolument lui donner les réponses que sa propre tête lui suggère.  Ces réponses peuvent d’ailleurs être inspirées, mais elles ne sont pas le souffle de l’Esprit Saint qui donnera la vie à son frère.

 

Il y a par contre celui qui, amant passionné de Jésus abandonné, meurt plus volontiers et écoute son frère jusqu’au bout sans se préoccuper d’une réponse à apporter.  L’Esprit Saint la lui suggèrera à la fin.

 

 Extrait de «Le frère», Chiara Lubich, p. 38    

                                                                                       

PAROLE DE VIE -  Novembre 2013

 

Pour avancer sur la route de la vie, nous avons la lumière de la Parole de Dieu.  La comparaison que fait l’Écriture entre elle et l’homme est saisissante :  «Tout être de chair est comme l’herbe et toute la gloire est comme la fleur des champs.  L’herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la Parole de notre Dieu subsiste à jamais.» (Isaïe 40,6-8)

 

Voilà ce qu’est la Parole…

 

Souvent nous la limitons à nos raisonnements étroits; parfois nous la prenons pour du déjà connu; en certains cas, la jugeant inutile pour nous, nous l’éliminons; ou bien après l’avoir vécue un peu, il nous semble l’avoir épuisée.

 

Ce qui est sûr, c’est que nous la comprenons jamais comme elle le mérite.  Nous passons, mais elle demeure : les Paroles de Jésus ne passeront jamais.

 

Ayons l’idée la plus juste possible de la Parole de Dieu, celle d’une présence du Christ.  Et reconnaissons tout l’honneur de pouvoir la vivre, de pouvoir nous revêtir d’elle.    

 

Extrait de «La vie est un voyage» de Chiara Lubich

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La fondatrice du Mouvement des Focolari, disparue il y a 5 ans

 

ROME, 10 décembre 2013 (Zenit.org) - Le Mouvement des Focolari demande l’ouverture de la cause de béatification de Chiara Lubich (1920-2008), sa fondatrice.

 

Maria Voce, présidente du Mouvement, a adressé la demande à l’évêque de Frascati, Mgr Raffaello Martinelli, le 7 décembre, date anniversaire de la naissance du Mouvement qui fête cette année ses 70 ans.

 

« Cette demande invite à une sainteté plus grande encore, à construire cette sainteté jour après jour pour qu’émerge cette ‘sainteté collective’ ou ‘sainteté de peuple’, à laquelle Chiara aspirait », écrit Maria Voce.

 

Le procès canonique peut commencer cinq ans après la mort de la personne. Or Chiara Lubich est décédée à Rocca di Papa le 14 mars 2008: il y a donc eu 5 ans en mars dernier. La demande sera reçue et examinée par les autorités ecclésiastiques compétentes selon les modalités du droit de l’Eglise catholique, précise le communiqué des Focolari.

 

Très engagée dans les dialogues œcuménique, interreligieux et avec les non-croyants, Chiara Lubich a reçu le prix Templeton pour le progrès de la religion et de la paix (1977), le Prix Unesco de l’éducation pour la Paix (Paris 1996) et le Prix européen des Droits de l’Homme (Conseil de l’Europe, Strasbourg 1998).

 

Dans un télégramme envoyé après le décès de Chiara Lubich, Benoît XVI a rendu grâce « pour le témoignage de son existence, consacrée à écouter les besoins de l'homme d'aujourd'hui, en pleine fidélité à l'Eglise et au pape ».

 

Il a souhaité que « tous ceux qui l'ont connue et fréquentée en admirant les merveilles accomplies par Dieu dans son ardeur missionnaire, poursuivent son œuvre et entretiennent son charisme » (cf. Zenit du 14 mars 2008).

 

Le Mouvement des Focolari est présent dans 182 pays avec plus de 140 000 membres.