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2009 - B : Mtt 4, 12-17. 23-25 Lundi temps de Noël Commencement de la Bonne Nouvelle

Année B : Lundi du temps de Noël (litbn01l.09)
Matthieu 4, 12-17. 23-25 Commencement de la Bonne Nouvelle

Rien ne fascine autant que le temps des naissances : naissance d’un enfant, d’un couple, d’un pays. Ce sont des rendez-vous avec le mystère. Toute naissance est un mystère qui ouvre à la vie, à l’être. Toute naissance est le commencement d’une histoire qui s’écrie devant nos yeux.

C’est cette histoire du commencement publique de Jésus que Matthieu, ce Lévi publicain, nous rapporte. Noël ne doit pas demeurer un simple souvenir. Jésus n’est pas venu pour repartir à jamais. Il est venu pour se manifester. Étonnant et admirable : Jésus se manifeste en prenant le même chemin qu’à sa naissance : celui des lieux obscurs, de mauvaises réputations.
Il est né dans la nuit là et sa venue a éclairé les bergers. En commençant sa vie publique, Jésus prend le même chemin, celui où le peuple vivait dans les ténèbres. À sa naissance, Jésus fut accueilli par des chants de Joie : Gloire à Dieu. Au commencement de la Bonne Nouvelle, Jésus nous rapporte Matthieu, est accueilli par des cris de joie. Un sauveur sauve des malheureux. Des foules le cherchent.

Comme hier, la Parole de Dieu vient vers nous, dans nos Capharnaüms, nos terres déchristianisées pour nous éviter de croire à n’importe quel inspiré (1re lecture); pour nous éviter de suivre l’un de ces nombreux illuminés qui proclament un Dieu lointain, qui s’autoregarde. Elle vient vers nous pour nous redire que nous appartenons à Dieu.

Pour saisir cette extraordinaire nouvelle, il nous faut être des « incardinés » dans ce monde de l’Évangile. Il nous faut entrer dans une intimité toujours plus grande avec la Parole et non pas la recevoir comme quelque chose d’extérieur à nous. Pour saisir ces bonnes nouvelles - un sauveur sauve, nous appartenons à Dieu  — il faut, et c’est un devoir fondamental, nous nourrir de sa Parole, la scruter, la courtiser, la fréquenter, la relire, l’accueillir sinon nous parlerons le langage de la vengeance, de la haine qui se déchaîne en Israël et en Palestine.

Cette Bonne Nouvelle, celle de Jésus entrant dans nos terres déchristianisées, elle nous est confiée. Ne sommes-nous pas appelés à devenir des mages pour notre monde? Ne sommes-nous pas semblables à ces mages qui ont appris à lire dans les Écritures les signes de l’arrivée d’un Royaume? Ne sommes-nous pas appelés à faire voir qu’une Étoile a transformé nos vies jusqu'à prendre un autre chemin que celui de l’hédonisme de l’avoir? Ne sommes-nous pas des marcheurs sans savoir où l’Étoile va nous conduire? Mais si nous appartenons à Dieu, si nous parlons le langage de Dieu le monde vous écoutera. Samedi dernier, Pierre a relevé un infirme ce que j’ai-je te le donne…lèves-toi…

Saintes femmes, nous voyons, mais sans vraiment voir. Nous savons, mais sans vraiment connaître. Le défi à affronter n’est pas l’absence de la Lumière qui est là depuis toujours, mais bien celui de nos regards qui ne savent plus discerner la Lumière. Hier comme aujourd’hui le commencement de la Bonne nouvelle demeure caché aux grands de ce monde, à ceux qui parlent haut et fort. Elle se laisse voir à par en bas par ceux qui vivaient dans le pays de l’ombre et de la mort.

À votre contemplation : L’important n’est pas ce qui fait le plus de bruit, mais ce que Dieu accomplit, dans le secret des cœurs de tant d'hommes et de femmes de notre temps, qui parce qu’ils ont vu la gloire du Verbe fait chair, acceptent de prendre la route, de se convertir à la Bonne Nouvelle. AMEN 

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Date: 
Mardi, 1 décembre, 2009

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