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2009 - B-Lc 5, 12-19 Vendredi de Noël: le lépreux touché

 Année B : vendredi temps de Noel (Litbn01v.09)
Lc5, 12-19 le lépreux

Il y a la main du bourreau, du meurtrier. Il y la main qui ravage, blesse et tue. Cette main-là nous la voyons partout sur tous nos écrans. Il y a aussi cette main qui est un présent de Dieu que la fête de la Nativité vient de nous redire. Cette main qui touche et fais largesse. Cette main guérit tout ce qu’elle touche. Elle redonne la santé. Elle remet en route.

Devant cette main qui transforme tout ce qu’elle touche, saint Antoine de Padoue s’exclame et ce devrait être notre propre réaction : Oh, que j'admire cette main ! Cette « main de mon Bien-Aimé, d'or rehaussé de pierreries » (Ct 5,14). Cette main dont le contact délie la langue du muet, ressuscite la fille de Jaïre (Mc 7,33;5,41) et purifie le lépreux. Cette main dont le prophète Isaïe nous dit : « Elle seule a fait tous ces prodiges ! (66,2). 

Cette main du Christ posé sur le lépreux fait école quand par nos mains, elle vient en aide aux faibles qui sont la faiblesse de Dieu. Cette main n’est pas une main d’hier. Elle est là sous nos yeux chaque fois que quelqu’un vient en aide à son voisin. Elle est dans cette solidarité internationale pour venir en aide aux peuples israéliens comme palestiniens. Elle est là dans le couple qui s’offre leur pardon mutuelle après s’être blessé. Elle est là, plus rarement sans doute actuellement, dans la main du prêtre qui pardonne au nom de Dieu.

Comme hier cette main, nos mains doivent toucher l’intouchable. Aujourd’hui la lèpre se nomme les indésirables de nos rues- les clochards- ceux qui vivent pour citer Mère Térésa dans leurs trous noirs de la pauvreté, de la solitude, du désespoir. Cette main, par nos mains,  doit toucher cette foule qui a faim de Dieu, faim aussi souffrante que celle de manquer de pain.

Celui qui est vainqueur du monde (1re lecture) est celui qui croit fermement qu’il possède en lui, par la présence de l’Esprit saint nous dit saint Jean, cette main capable de relever, de soulager, de faire quelque chose pour toucher toutes ces familles inquiètes de leur avenir. L’une d’entre elles, nous l’avons entendu ces derniers jours, ont signé un pacte de suicide, incluant leurs enfants. Souvenons-nous de Pierre à la synagogue qui n’avait rien à donner matériellement à un paralysé mais qu’il a donne ce qu’il avait : relève-toi et marche.

Et quand cette main que nous offrons touche les plaies qui saignent dans les cœurs, elle nous assure comme récompense la vie éternelle. Ce n’est pas rien. Quand cette main que nous offrons est une étoile pour reprendre la prière ouvrant cette célébration, elle  donne de la chaleur maintiens Sa lumière dans les cœurs.

Ne nous contentons pas comme les dix lépreux de crier vers Jésus, mais revenons vers Lui pour lui exprimer notre reconnaissance de nous offrir sa main pleine de douceur, de compassion, jamais colérique jusqu’à s’empresser d’être pour nous cette nourriture qui nous guérit de toute autosuffisance jusqu’à rendre nos mains semblables aux siennes. AMEN

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Mardi, 1 décembre, 2009

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