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Ordinaire

2016-C-Mc 6, 30-34 - samedi 4e semaine ordinaire- Paul Miki

Venez à l'écart. Attention, c'est une invitation dangereuse. Très risquée. Ce matin, c'est un appel à vivre un vrai exode. Si nous prenons au sérieux cette invitation, nous n'en sortirons pas indemnes. Jésus nous propose de sortir d'une existence tout extérieure pour entreprendre une vie immergée en lui, avec courage et générosité. Notre personne, notre histoire, nos attitudes et notre style de vie, tout alors sera changé.

2015-B-Lc 14,4-34 mardi 31e semaine ordinaire - tous invités

Difficile à comprendre: beaucoup d'appelés et peu d'élus. Un festin ouvert sans condition : va sur les routes et dans les sentiers, mais une participation qui exige un vêtement de noces, précise Matthieu. Deux images fortes : un repas de noces à tous et des invités qui n'en profitent pas parce que leur souci est ailleurs. Un vêtement de noce qui met en jeu notre liberté. Si je comprends bien, nous sommes des invités qui risquons de s'exclure. Luther qualifiait cette parabole d'évangile de la terreur.

2015-B-Lc 21, 5-10- mardi 34e semaine ordinaire - que rien ne te trouble

À quelle heure de l’histoire sommes-nous donc, écrit le Père Bernard Bro dans sons livre La beauté sauvera le monde ? Le bruit confus que l’on perçoit est-ce le piétinement des barbares prêts à tout casser ou bien le premier assemblage d’une nouvelle construction, plus belle ? [...] [Mais] la question n'est sans doute pas celle-là. L’ultime secret proposé à l’homme est de garder l’esprit ouvert à l’étonnement.

2015-B-Lc 17, 7-10 -mardi 32e semaine ordinaire- Vraiment inutiles, dites-vous?

Qui êtes-vous ? Nous avons une peur maladive de n’être pas quelqu’un aux yeux des autres. Pour plusieurs, à un certain âge, apparaît une grande inquiétude, celle de tomber dans l’oubli. De se sentir de trop. Inutile. Quelque part, dans le tréfonds de toute personne, existe un sentiment incontrôlable de craindre de passer inaperçu dans la vie. De ne pas ou ne plus exister pour ses proches. Cela engendre quelquefois beaucoup d’angoisse. Ma fille ne m’appelle plus. Mon fils ne me téléphone pas souvent.

2015-B-Lc 18,1-8- samedi 32e semaine ordinaire -nous voir prier est la faiblesse de Dieu

L’un des problèmes cruciaux aujourd’hui est celui des énergies renouvelables. Elles ne sont pas inépuisables. Certaines sont propres, d’autres polluantes. Connexe à ce problème est celui de savoir les exploiter. C’est pareil dans toute vie spirituelle. Une question surgit : comment exploiter cette énergie qui dort en nous ?

2015-B-Lc 19, 1-10- mardi 33e semaine ordinaire - et si nous descendions de nos perchoirs

Il fait noir dans la vie de Zachée. L’obscurité l’habite. Il cherche une grande lumière. Au milieu du smog de l’argent où il vit, marche, respire et qui empoisonne sa vie, Zachée voit passer sur son chemin une grande lumière qui brille au milieu des ses ténèbres. Il l’accueille en lui, chez lui, à sa table. Cela a changé sa vie.

2015-B-Lc 11, 27-28 - samedi 27e semaine ordinaire- erreur sur la personne ?

Quelle admirable compréhension de qui est Jésus que cette déclaration de cette femme qui élève la voix au milieu de la foule ! Quelle étonnante et belle réponse de Jésus qui projette sur nos vies le même regard qu’il a sur sa mère !

Ce matin, cette déclaration de Jésus, heureux plutôt ceux qui écoutent, devrait susciter en nous une parole de louange (Ps 65, 8) tant son regard sur nous nous donne vie (Ps 65, 9). Elle devrait aussi faire entendre notre gratitude pour ce Jésus qui dans sa réplique nous fait voir les entrailles de miséricorde [de son] Père à notre endroit

2015-B-Lc 11, 37-41- mardi 28e semaine ordinaire - nous, humains, avons deux yeux

Jésus n’est pas un contrôleur de rites mais un facilitateur de vie. Ce matin devant les pharisiens qui lui reprochent, ils ne font que cela dans l’évangile, de ne pas s’être lavé les mains, Jésus refuse d’agir pour citer le pape François, comme un douanier. Il refuse de réduire la religion en simple code de devoirs. La pratique de la religion ne consiste pas à épater la galerie. Ce qui est extérieur, nous dit Paul, tombe en ruine (2 Co 4, 16).

2015-B-Lc 12, 8-12 - samedi 28e semaine ordinaire- se prononcer pour Jésus

Je n’ai pas honte, écrivait Paul aux Romains (1, 16), d’être au service de l’Évangile. Paul ne s’est pas contenté d’écrire cela aux romains. C’était sa seule fierté. Larousse définit la honte comme le ressentiment pénible d’une grande gêne ou de déshonneur. La vraie honte pour Paul, c’est celle de ne pas vivre en témoin de Jésus. De ne pas être fier de sa foi.

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