Pain de vie: mot unique qui nous plonge dans l'insondable mystère de Pâques. Pain de vie. un don de Dieu à l'humanité pour, comme le dit l'introduction à la préface, élever notre coeur, pour rendre grâce au Seigneur notre Dieu. Du pain de vie pour devenir une vivante offrande à la louange de sa gloire (pr.eue.no iv). Et ce temps pascal m'apparaît la grande saison consacrée à " la louange de sa gloire ".
Le besoin de l'Amour est de donner, de faire sentir sa Présence. La paix soit avec vous. Quelle extraordinaire façon pour Jésus d'exprimer à ses disciples, verrouillés dans leur maison, appeurés par les évènements des derniers jours, sa bienveillance. Jésus ne s'est pas arrêté à l'incrédulité de ses disciples, à leur trahison. Jésus leur apporte la paix du pardon qui oublie tout. Il n'est pas venu pour les bien-portants mais pour les pécheurs.
Personne ne connaît mieux le Père que le Fils qui veut nous associer à sa vie intime. Moi je le connais. La passion de Jésus est de nous introduire dans son intimité. Jésus sait qu'il est le seul contemplatif capable de nous faire connaître la hauteur, la longueur, la largeur du désir du Père de nous inviter chez lui, dans sa demeure.
" Je t'ai aimé d'un amour éternel" (Jr 31,3). Quelle affirmation que celle de Jérémie. Il n'a pas suffi à Dieu de nous aimer par l'entremise des prophètes (He 1,1). Il nous a parlé de son amour par son Fils (he 1,2). Jésus ne se limite pas comme les prophètes à parler de l'amour de Dieu. Il EST l'amour de Dieu qui " s'est livré pour moi " (Ga 2,20). Amour qui va jusqu'à nous introduire dans son amitié. " Je vous appelle amis "(in 15,15). Plus encore : " Vous en moi et moi en vous " (in 15,4).
Du pain d'orge pour rassasier toute une foule. Le Père Van Den Bussche' observe finement que le pain d'orge était le "pain des pauvres". Et la foule va se régaler, dans la plus grande simplicité, assise sur l'herbe. Tout est en place pour un véritable "pique-nique" où Dieu est au coeur de la fête.
Tout au long de ce grand dimanche, des scènes évangéliques au coeur du quotidien, des scènes de tous les jours qui tout à coup prennent une dimension insoupçonnée. Quoi de plus banal qu'un retour de pêche! Quoi de plus banal que des pêcheurs se plaignant de n'avoir rien pris !
Le besoin de l'Amour est de donner, de faire sentir sa Présence. La paix soit avec vous. Quelle extraordinaire façon pour Jésus d'exprimer à ses disciples, verrouillés dans leur maison, appeurés par les évènements des derniers jours, sa bienveillance. Jésus ne s'est pas arrêté à l'incrédulité de ses disciples, à leur trahison. Jésus leur apporte la paix du pardon qui oublie tout. Il n'est pas venu pour les bien-portants mais pour les pécheurs.
" Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? " Eucharistie...mot unique qui nous plonge dans l'insondable abîme du mystère de Pâques. Eucharistie, don de Dieu à l'humanité, don de l'humanité à Dieu. Eucharistie.. sommet, couronnement de tout vie spirituelle, chrétienne. Celui qui mange ma chair...moi je le ressusciterai au dernier jour (Jn 6:53) .
" Avant tout il faut aimer Dieu et ne rien préférer à l'amour de Notre-Seigneur " Ainsi s'exprime la règle de Benoit. M'aimes-tu ? Il faut le constater, nous sommes ici sur le terrain de l'apprentissage. Nous vivons le temps de l'apprentissage à aimer comme Jésus nous a aimé.
L'obstacle premier à aimer comme Dieu, se heurte à notre "moi" humain. L'amour de soi ne peut se concilier avec l'Amour de Dieu. Il faut choisir. Le propre de Dieu, c'est d'aimer avant même d'être aimé . Pierre l'a profondément expérimenté. Le propre de Dieu, c'est d'aimer tous et chacun d'entre nous, même si nous ne le savons pas.
La loi de Dieu, c'est l'amour. Et pour Jean, cette loi a racine dans la personne même de Jésus. Comme je vous ai aimés. C'est cette loi qui a fait faire au Christ tout ce qu'il a fait et souffrir tout ce qu'il a souffert. Cette loi l'a fait devenir homme alors qu'il était Dieu, devenir pauvre alors qu'il était riche, serviteur alors qu'il était Seigneur, flagellé alors qu'il était innocent.
