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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2008 -A : Mtt 5, 13-16 Mardi 10e semaine ordinaire - : sel de la terre

D’abord une question de mots : il n’est pas dit : « Soyez le sel de la terre » ou « Devenez-le ». Il est dit : « Vous êtes le sel de la terre ». Aux yeux de Jésus, nous sommes « condamnés » à l’enfouissement, à demeurer de petits cristaux de sel minuscules. Quelle mission que de disparaître pour donner du goût, de la saveur à notre terre! Pas facile surtout quand le texte ajoute : « Si le sel se dénature ».

2008-A : Mtt 5, 20-26 Jeudi 10e semaine ordinaire- une question d’être, non de morale.

Cette page est plus qu’une «loi nouvelle». Elle ouvre sur l’émerveillement de savoir qu’il y a en nous plus que nous. Nous sommes faits pour autre chose que de vivre en état de guerre permanente. Réaliser cela, c’est défoncer les limites naturelles de nos «je-moi», c’est nous libérer de nos colères, de nos renfermements sur nos blessures, c’est nous guérir de cette «mode tendance» à ne voir dans l’autre que le seul responsable de tous nos maux, pour entreprendre- grâce à cette ascèse, à cette purification de nos regards, une aventure spirituelle qui nous conduit à mener une vie mystique de très haute qualité. Une vie humaine vécue à un très haut niveau de qualité d’être.

2008-A-Vendredi 3e semaine ordinaire- Mc 4, 26-34- La puissance de ce qui est invisible

L’une des règles fondamentales du Royaume et que nous suggère Marc en nous racontant cette parabole de Jésus, est son insistance non sur ce qui est visible, l’extérieur, mais ce qui est invisible, intérieur. Le critère de l’arrivée de Jésus, de l’implantation de son Royaume, n’est pas celui de l’éclat extérieur mais bien d’avoir beaucoup d’intériorité. Une telle règle est en opposition avec nos lois humaines d’efficacité et de croissance. Aujourd’hui, nous accordons beaucoup d’importance sinon la priorité à ce qui se voit, ce qui est « mondialisation ». Cela dit le rendement, la croissance, l’importance

2008-A-Mc 2, 1-12-Vendredi 1e semaine ordinaire- paralysé devant la porte

Pouvez-vous distinguer la couleur des yeux du Père François Dominique ? Pas facile. Plus difficile encore pouvez vous voir, non pas soupçonner sa foi ? Ça prend des bons yeux, des yeux perçants, de hiboux qui voient dans le noir. Ça prend les yeux de Jésus pour voir la foi chez l’autre. « Voyant leur foi ».

2007-C- Lc 5, 33-39 Vendredi 22ième semaine ordinaire- vêtements neufs et anciens

Que ce soit l’invitation à jeter les filets, la guérison de la belle-mère de Pierre, le silence imposé à un possédé ou la lecture d’Isaïe accompagnée de cette déclaration que se réalise aujourd’hui cette Parole, autant de passages chez Luc qui confirment que nous sommes en présence d’un Jésus qui n’en finit pas de surprendre. De nous surprendre.

2007-C : Mtt. 4, 18-22 Apôtre André

Jésus nous rappellera la liturgie de l’Avent « viens ». Pourquoi vient-il? Que vient-il nous offrir ? La fête de ce jour nous en donne une réponse. Il vient prendre l’initiative d’appeler, d’inviter à Le suivre, de nous transformer en Lui. Il vient dit admirablement Charles de Foucauld, «choisir lui-même ses adorateurs». Il vient éveiller des André, des Pierre, des Paul qui n’avaient pas nécessairement songé à une telle carrière, celle de tout quitter. Il vient s’offrir de prendre soin de ceux qui portent comme en gestation, le désir d’« être avec Lui (Marc 3, 14) ».

2007-C-Lc 17, 26-37-Vendredi 32ième semaine ordinaire-on buvait on mangeait

À mesure que l'année liturgique approche de sa fin, la Parole de Dieu nous invite à réfléchir sur la «fin » de toutes choses. « Tout ce qui finit est court ». Dans l'évangile, nous voyons Jésus montant à Jérusalem, approchant de sa fin terrestre, nous proposer l'interprétation de deux faits historiques, qu'il considère comme des symboles de toute « Fin » : le déluge ..., la destruction d'une cité terrestre, Sodome.

2007-C-Mtt 9, 9-13- Vendredi 24e semaine ordinaire - Matthieu, évangéliste

à l’exception de l’appel de Matthieu qui se retrouve dans les trois synoptiques, les Évangélistes se font rares de détails sur l’appel des apôtres. Cela veut sans doute nous faire comprendre que ce choix ouvre sur une bonne nouvelle. Ce choix est déroutant. Comment comprendre que pour accompagner son Fils sur les routes de la Galilée, ce «choix du Père» (Jn 17,2) puisse s’arrêter sur quelqu’un qui n’a pas la meilleure des réputations?

2007 -C- Lc 11, 15-26 -Vendredi 27e semaine ordinaire- le royaume du satan

Il y le Règne de Dieu. Pour nous le présenter, Jésus utilise l’image parabole de la graine de moutarde qui n'a rien de massif ni d’imposant ou encore celle du grain tombé qui doit mourir pour porter du fruit, pour habiter tous les oiseaux du ciel. Dans notre société où règne le besoin de paraître fort, ces images saisissantes, déroutantes suggèrent que pour voir ce royaume grandir en nous, nous avons besoin à la fois de la terre et du ciel, de la pluie et du soleil. Ces images parlent de fragilité, de vulnérabilité.

2007-c- Lc 12, 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - quand vous voyez un nuage

« Le moine –c’est vrai aussi de tout chrétien – doit être comme les chérubins : tout œil », lisons-nous dans l’un de ces Apophtegmes des Pères du Désert. Le poète Blaise Pascal écrivait dans ses Pensées, « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, ne pas savoir voir ». Nous sommes faits pour voir. Mais que voyons-nous ?

Pour paraphraser Paul tantôt (1ière lect), nous avons envie de voir (faire) le bien mais nous ne voyons que les « nuages » qui obscurcissent nos regards. Luc vient de préciser avec beaucoup de réalisme, que nous sommes experts à comprendre le « visage de la terre et du ciel ». « Quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera beau ».

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