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Ordinaire

2015-B-Lc 13, 18-21 - mardi 30e semaine ordinaire- des gestes insignifiants comme projet de Dieu sur nous

À quoi bon allumer une bougie dans l’obscurité qui nous entoure, se demandait le pape François durant la soirée de prières précédant l’ouverture du Synode ? L’évangile soulève une question semblable. À quoi bon une toute petite graine de moutarde comme chemin pour faire croître l’arrivée de Jésus dans les cœurs ?

1997-B-Mc 10, 42-45; dimanche 29e semaine ordinaire- monte plus haut

Le royaume qu’annonce Jésus - c’est une banalité de le dire - il est composé d’hommes et de femmes. Ça prendra des millénaires de travail d’évangélisation - d’évangélisateur à l’image de Jésus - pour en faire un Royaume de Dieu, une Terre nouvelle, combien désiré, souhaité mais qui apparait davantage comme un rêve..en couleur. Voilà ce qui monte en moi en lisant avec vous cette page de Marc. Il est question, au sein même de l’équipe initiale des premiers missionnaires, de l’existance d’un royaume d’affrontement, de rivalité. Ils s’indignaient contre Jacques et Jean.

2015-B-Lc 14, 1, 7-11-samedi 30e semaine ordinaire - avons-nous vraiment compris l’Évangile ?

Jésus remarqua. Jésus a un regard raffiné sur la société de son temps. À toutes les époques, le bien le plus précieux recherché est l’honneur. Nous voulons faire bonne figure. Bien paraître et non être humiliés devant les autres. Il y a en filigrane de cette parabole la conviction très profonde que Dieu honore, donne du prestige à ceux qui n’en ont pas. Il élève les humbles.

2015-B-Lc 17, 7-10 -mardi 32e semaine ordinaire- Vraiment inutiles, dites-vous?

Qui êtes-vous ? Nous avons une peur maladive de n’être pas quelqu’un aux yeux des autres. Pour plusieurs, à un certain âge, apparaît une grande inquiétude, celle de tomber dans l’oubli. De se sentir de trop. Inutile. Quelque part, dans le tréfonds de toute personne, existe un sentiment incontrôlable de craindre de passer inaperçu dans la vie. De ne pas ou ne plus exister pour ses proches. Cela engendre quelquefois beaucoup d’angoisse. Ma fille ne m’appelle plus. Mon fils ne me téléphone pas souvent.

2015-B-Lc 18,1-8- samedi 32e semaine ordinaire -nous voir prier est la faiblesse de Dieu

L’un des problèmes cruciaux aujourd’hui est celui des énergies renouvelables. Elles ne sont pas inépuisables. Certaines sont propres, d’autres polluantes. Connexe à ce problème est celui de savoir les exploiter. C’est pareil dans toute vie spirituelle. Une question surgit : comment exploiter cette énergie qui dort en nous ?

2015-B- Lc 6, 20-26 - mercredi 23e semaine ordinaire- désirable le bonheur ?

Comment, aujourd’hui, rendre les béatitudes désirables? L’Évangile désirable ? Le christianisme désirable ? La réponse qui nous vient spontanément est d’être ou de continuer à être une Église qui maintient son option d’être empêcheuse de vivre heureux en imposant un chapelet d’interdits aux autres . Ce qui est premier pour Jésus, ce n’est pas le système religieux, c’est de voir des cœurs épanouis, heureux. Le pape François réussira-t-il à nous convaincre de cela ? Surtout réussira-t-il à faire changer notre langage ?

2015-B-Lc 6, 43-49 -samedi 23e semaine ordinaire- comment bâtir sa vie sur le roc ?

Bâtir sa vie sur le roc, porter un bon fruit, écouter et pratiquer, pas si simple que ça. Pour y arriver, le chemin sera toujours indéfini et multiple. Que nous aimerions qu’il n’en soit pas ainsi!

En recevant en 1972 en audience privée le frère Roger de Taizé, le pape Paul VI lui demandait : si vous avez la clé pour comprendre les jeunes, donnez-la moi. Réponse : je voudrais l’avoir, je ne l’ai pas et je ne l’aurai jamais.

2015-B-Lc 8, 4-14- samedi 24e semaine ordinaire- prendre soin de la terre

On croirait relire dans ce texte du semeur tout le message de l’encyclique Loué sois-tu et son appel à garder et cultiver le jardin du monde (# 67). Prendre soin de notre maison commune comme notre sœur avec laquelle nous partageons l’existence et notre mère belle qui nous accueille (# 1), c’est le pourquoi de la création de l’homme. Aucune panique dans ce texte du pape, mais une solide réflexion sur les urgences à nous redonner un regard d’émerveillement et d’étonnement (# 11).

2015-B- Jn 1, 47-51- les saints anges - anges ou humains, nous sommes des vases contenant Dieu

Il n’y a pas de feu dans un plat cuisiné, mais on sait qu’il a passé au four (Simone Weil). Elle ajoute cette autre image : si les pommes de terre sont crues, on est certain qu’elles n’ont pas passé au four. Ces deux images couvent comme de la braise sous toute vie spirituelle dont celle des anges dont nous faisons mémoire aujourd’hui.

Eux dont la première tâche est d’être des contemplatifs de Dieu, ils ont mené une vie passée au four de la miséricorde de Dieu. Toute vie, toute vie spirituelle, quelle soit angélique ou humaine, et cela est peu souligné, naît de la miséricorde de Dieu.

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