You are here

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2007-c- Lc 12, 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - quand vous voyez un nuage

« Le moine –c’est vrai aussi de tout chrétien – doit être comme les chérubins : tout œil », lisons-nous dans l’un de ces Apophtegmes des Pères du Désert. Le poète Blaise Pascal écrivait dans ses Pensées, « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, ne pas savoir voir ». Nous sommes faits pour voir. Mais que voyons-nous ?

Pour paraphraser Paul tantôt (1ière lect), nous avons envie de voir (faire) le bien mais nous ne voyons que les « nuages » qui obscurcissent nos regards. Luc vient de préciser avec beaucoup de réalisme, que nous sommes experts à comprendre le « visage de la terre et du ciel ». « Quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera beau ».

2007 -C- Jn 2-13-22-Dédicace du Latran -

Ce qui surprend ce matin, c’est que dès le début de son Évangile,— les autres synoptiques placent la scène juste avant la Passion - le mystique Jean nous fait voir un Jésus qui est loin de l’image de la douceur qu’on veut bien lui donner. Ouvrant l’Évangile de Jean, ce geste donne de la perspective à la mission de Jésus. Il nous fait voir et comprendre que c’est de nous dont il s’agit.

2007-C- Lc 12, 22-31-Vendredi 28e semaine ordinaire- ne pas se faire du souci- Pierre d’Alcantara

Pour nous redire ce matin la beauté d’une vie d’un vrai disciple de François, l’Église n’a pas choisi des textes « durs » : quitter son père, sa mère; renoncer à tout, porter la croix, mais plutôt un passage plein de douceur, dont la beauté émerveille : ne pas se faire de souci. Sauf erreur de ma part, ce texte de Luc n’est cité nulle part ailleurs dans la liturgie. Il semble avoir été réservé pour souligner la vie d’un « d’un parfait imitateur de Jésus » (Thérèse d’Avila) que fut Pierre d’Alcantara.

2007- C- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - les béatitudes de l'absence

Dans l’évangile de Luc, il y a des catégories de béatitudes, toutes adressées aux chrétiens que nous sommes.

Il y a la béatitude du commencement, celle qui concerne la foi de Marie, la première croyante : « heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (Lc1, 45)». C’est la béatitude « originelle », béatitude permet à Dieu de prendre chair dans notre temps et espace.

2007-C-Mtt 9, 9-13- Vendredi 24e semaine ordinaire - Matthieu, évangéliste

à l’exception de l’appel de Matthieu qui se retrouve dans les trois synoptiques, les Évangélistes se font rares de détails sur l’appel des apôtres. Cela veut sans doute nous faire comprendre que ce choix ouvre sur une bonne nouvelle. Ce choix est déroutant. Comment comprendre que pour accompagner son Fils sur les routes de la Galilée, ce «choix du Père» (Jn 17,2) puisse s’arrêter sur quelqu’un qui n’a pas la meilleure des réputations?

2007-C- Lc 1, 39-56 Assomption : une femme enveloppée de soleil

Parce qu’elle a partagé son corps avec celui de son Fils,
parce qu’elle a eu part aux souffrances de son Fils,
parce qu’elle a accompagné son Fils sur la route de sa passion,
parce qu’elle a eu le cœur transpercé comme lui annonçait le vieillard Siméon,
Marie, « femme enveloppée de Soleil » (1ière lect) aujourd’hui partage sa gloire.

2007- C- Lc 12, 13-21-Dimanche 18e semaine ordinaire -« tu es fou ».

Nous venons d’entendre l’histoire d’un homme qui a bien organisé sa vie. Ce sera une vie confortable, ne manquant de rien, voire recherchant le superflu au cas où. Et voilà que la réalité le rattrape dans la recherche d’un confort toujours plus grand. «Tu es fou. Cette nuit on te redemandera ta vie ».

«Tu es fou ». Comment comprendre ces mots ? Certains peuvent les recevoir comme un jugement moral très sévère. D’autres comme une condamnation par Dieu de l’insécurité ou méchanceté de cet homme qui refuse de partager ses biens. De telles attitudes ne ressemblent pas à l’agir de Dieu

2007 - C -Lc 10, 38-42- Dimanche 16e semaine ordinaire - donner l’hospitalité à Dieu

Ce matin deux icônes connues : Marie et Marthe. Deux sœurs qui à leur manière, selon leur différente personnalité, offrent l’hospitalité à Jésus qui s’invite chez elle à l’improviste. L’une se fait attentive à sa personne, l’Écoute avec émerveillement; l’autre s’empresse d’offrir à Jésus une table bien préparée. Ces deux icônes confirment que l’accueil est fait d’empressement à écouter et à servir. Ces deux icônes ramassent la vie de tout disciple. Une vie mixte dirait Thomas d’Aquin, une vie faite d’extase horizontale vers autrui et d’extase verticale vers Dieu, dirait saint François de Sale.

2007 - C- Lc 11, 1-13- Dimanche 17e semaine ordinaire - prier

Ce que Jésus nous a appris, nous a légué, c’est plus que des mots, c’est une manière de vivre. Prier ne consiste pas à prononcer des mots mais de conformer nos vies à celle du Christ. Dans une homélie du 5e siècle, un Père de l’Église disait que « lorsque je parle de la prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu. Un tel élan, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est une richesse inaliénable ». « Écartons, dit saint Augustin, les nombreuses paroles, mais prions beaucoup dans le silence du cœur ». « Il ne faut pas beaucoup parler, mais le regarder » (Thérèse d’Avila)

Pages

Subscribe to Année c