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2025-C- Lc 7, 11-17 -mardi de la 24e semaine ORDINAIRE- Jésus s'arrête

2025-C- Mardi de la 24e semaine ORDINAIRE (Litco24m.25)  
Lc 7, 11-17 : Jésus s’arrête.

J’ouvre ma réflexion par une question posée jadis par Jésus : qu’êtes-vous allés contempler au désert ? Un roseau agité par le vent ? Alors qu’êtes-vous allés voir ? (Mt 11, 7). Alors que nous sommes au crépuscule de nos vies, que nous sommes fragilisés par la maladie, que sommes-nous venus rencontrer ce matin ? À travers ce récit d’une femme abattue par la mort de son fils, c’est de nous quand nous vivons sans espérance de sortir de nos cortèges de mort vivant.

Nous sommes ici, ensemble avec nos questions, nos joies, pour rencontrer non pas un Dieu tout-puissant, vivant dans un monde lointain, mais un Dieu qui s’arrête, affecté par nos situations pour nous sortir nos vies sans vie, pour nous offrir d’entrer dans un cortège de vie. Je suis la vie.

Jésus vin nouveau (Lc 5, 37), fils unique (Jn 3, 16), premier-né (Col 1, 18) nous offre sa présence comme il l’a offert à Lévi, publicain (Lc 5, 27-32), collecteur d’impôt au service des Romains ; à cette mère éplorée et à tant d’autres. Il est résurrection et vie.

Jésus s’arrête et il offre sa présence. Une présence non physique, mais réelle. Moment merveil-leux. Moment réconfortant. Moment où il nous fait sentir qu’il comprend nos douleurs, qu’il les porte avec nous.

Jésus s’arrête. Il a soif (Jn 19,28) de boire ce que nous buvons. C’est sa manière de nous dire que nous avons du prix à ses yeux (Is 43,7). C’est quand nous sommes à terre, désorientés que Jésus nous offre sa présence. Heureux ceux qui ne perdent pas espoir de vivre ce moment où Jésus s’arrête pour nous relever. Cette page redit en noir et blanc que l’espérance ne déçoit pas (Rm 5,5). Il est notre espérance (1 Tm 1, 1).

Jésus s’arrête. Parfois nous ne portons pas attention à sa présence, parfois nous sommes trop alourdis par le poids de nos soucis, trop distrait pour Le reconnaître. Parfois aussi nous sommes bouleversés par sa présence (Mt 13, 1-13). Nous nous remettons à marcher. Sa miséricorde est éternelle. Tu as changé mon deuil en une danse, sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rendrai grâce (Ps 30, 12). 

Arrêtons-nous sur cette affirmation de Luc : Jésus s’arrête pour nous offrir une présence pleine de tendresse. Invitation à notre tour d’être présent à Jésus qui nous porte attention comme si nous étions seuls au monde. Invitation à exalter le Seigneur qui nous relève (Ps 29,3).

Hier, cette présence pleine de tendresse fut si forte qu’elle réveilla un jeune homme dormant d’un sommeil très profond. Aujourd’hui, c’est à chacun de nous qu’il offre par sa présence une espèce de résurrection, de vie nouvelle. Paul a mis quatorze ans pour « digérer » la proximité de Jésus après sa chute sur la route de Damas. Il faut du temps, une vie, pour s’arrêter et arrêter le cortège de morts qui bouillonne dans nos pensées pour vivre ici et maintenant avec Jésus.

Sommes-nous présents à Jésus avec la même intensité que la sienne envers vous ?

 

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Date: 
Sunday, 7 September, 2025

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