Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Carême

2019-C-Jn 5, 17-30- mercredi 4e semaine carême - il est minuit et cinq

Écoute et tu arriveras. La règle de saint Benoît s’ouvre sur un appel : écoute. Elle se conclut, et nous l’oublions, sur une affirmation : tu arriveras. Cela pourrait faire une belle devise de vie. Jean nous présente ce matin la devise privilégiée de Jésus, une autre belle devise de vie : si tu entends, si tu crois. Il écrit : celui qui entend ma parole est transféré (passé) de la mort à la vie. Dans sa première lettre, il écrit : nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie (1 Jn 3, 14).

2018-B-Jn 5, 17-30 -mercredi 4e semaine carême- entendre pour voir

Mon Père est à l’œuvre. Laisser l’œuvre de Dieu, son chemin, se réaliser en nous est la vraie et la seule perfection. Le Fils ne peut rien faire de lui-même. Que cela est beau ! Une question monte spontanément en nous : menons-nous une belle vie, celle de laisser Dieu accomplir son œuvre en nous, sa volonté en nous, comme il le veut et où il veut ? Ce chemin, ne rien faire par nous-mêmes est un chemin de régénération, de mort à l’«humainerie» en nous.

2018-B-Jn 7, 40-53 - samedi 4e semaine carême - le temps est compté

Jésus n’a plus le temps de tergiverser. Il n’a plus de temps à perdre. Tout le monde politico-religieux en parle, on veut sa tête et ceux qui semblent se positionner pour lui sont ridiculisés. Pourquoi veut-on sa tête ? Pourquoi ceux qui lui portent une oreille attentive, sans pour autant être avec lui, sont-ils accusés de connivence ? La réponse est étonnante aux oreilles de notre culture d’aujourd’hui. Jésus est un humain, un homme d’ouverture aux autres. Jésus prend le temps de jaser avec tout le monde.

2018-B- Jn. 8, 31-42 - mercredi 5e semaine carême- perdu dans l'innommable

Quel violent affrontement entre Jésus et ses opposants. Il y a confusion entre croire en Jésus et croire qu’on a la foi. Il y en a, dit le verset précédent, beaucoup qui crurent en lui (v.30). Plusieurs aussi, ceux qui croyaient avoir la foi, manifestent brutalement, persistent à ne voir en Jésus qu’un dangereux révolutionnaire, un menteur. Tu n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham (v.57). Ce qu’on reproche à Jésus, c’est moins son «entêtement» à exprimer qu’il dit ce qu’il a vu chez [son] Père (v. 38), mais plutôt son infidélité au respect de la tradition. On lui reproche de demeurer accessible aux impurs.

2018-B- Mt 26, 14-25 - mercredi saint - notre frère Judas

Voici un homme qui a été choisi pour devenir membre de l’équipe de Jésus. Luc précise en mentionnant le nom de Judas qu’il devient un traitre (Lc 6, 16). Il n’est pas né traitre. Comment en est-il arrivé à trahir Jésus ? On mentionne que l’argent, il était l’économe du groupe (Jn 12, 6b), lui semble tellement prioritaire qu’il perd la tête jusqu’à proposer de vendre Jésus. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraine et le séduit (Jc 1, 14). D’autres perçoivent en ce geste sa déception devant un Jésus peu combatif, qui ne défend pas les intérêts de son peuple, qu’il n’est pas le Messie attendu

2018-B-Jn 11, 45-57-samedi 5e semaine carême- quand on aime, on est libre

Quel évangile vivons-nous ? Comment lisons-nous ce passage de Jean ? Il ne s’agit pas, cette semaine, de discourir sur Dieu, mais de prendre son chemin en démontrant notre passion pour chaque humain, chaque visage humain. Il vaut mieux mourir que de trahir cette passion. Six mots résument ce chemin évangélique : quand on aime, on est libre.

2018-B-Mt 5, 17-19 - mercredi 3e semaine carême- «ordonné» à un projet d'humanisation

En écoutant ce passage du sermon sur la montagne qui circonscrit le projet Jésus, un premier réflexe est de faire du zapping, de changer de poste parce que l’appel à un dépassement de l’ordinaire nous rebute. Parce que l’appel à éviter un comportement inapproprié semble dépasser nos forces. Peut-être aurions-nous mieux préféré voir Jésus abolir la loi plutôt que de l’accomplir ? Comme dans tous les films, le meilleur se trouve à la fin, comme au dernier verset : soyez parfait comme votre Père du ciel est parfait (Mt 5, 48). Prenons-nous au sérieux ce verset ? Comment ?

2018-B-Lc 18, 9-14- samedi 3e semaine carême : être avec Dieu ou être avec soi

Une certitude, on ne peut pas tricher avec Dieu. Il est essentiel de ne pas se présenter en vertueux; ici, on s’efforce de ne pas tricher avec les us et coutumes de la communauté. L’essentiel n’est pas de se sentir coupable ou indigne non plus. Il est essentiel de nous demander : quel regard portons-nous sur Dieu ?

2018-B-Lc 15, 1-3,11-32-samedi 2e semaine carême : histoire d'une hospitalité mutuelle

Quelle est cette vérité profonde à extraire de cette très belle histoire racontée par Jésus? Je risque une réponse: Jésus parle d'une double hospitalité, celle du Père qui, dans un mouvement généreux, s’élance vers son fils, et celle du fils qui, rentré en lui-même, ce qui signifie après longue réflexion, a pris la décision de se lever, de s’en remettre, comme un étranger, à l’hospitalité de son Père. Les deux ignorent comment ils s’accueilleront mutuellement.

2018-B-Lc 5, 27-32 - samedi des Cendres- sortir du chaos

Avant que Jésus ne se présente dans sa vie, Lévi vit dans le chaos et la confusion. Tout est confus en lui, ses idées, ses relations, son agir. Lévi se cherche; comme se cherchent la samaritaine, les désorientés disciples d’Emmaüs, les ambitieux apôtres soucieux d’être assis l’un à droite, l’autre à gauche dans le royaume (cf. Mt 20, 20). Songeons à la déception et à la confusion des apôtres après une nuit de pêche non fructueuse (cf. Jn 21,3).

Pages

S'abonner à Carême