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Carême

2023-A-Lc 11, 29-32 -mercredi de la 1ière semaine CARÊME- de la boue, j'en ferai de l'or

Que veut nous dire Luc dans ce passage racontant l’aventure de Jonas ? Il faut dépasser l’image répandue de Jonas dans la baleine. Voyons la scène.

D’un côté, Jonas prend panique devant la tâche de convertir des cœurs endurcis. Il préfère par trois fois la mort plutôt que d’entrer à Ninive. Il ne se croit pas capable d’ébranler une population à la réputation sanguinaire. Il s’appuie sur lui-même plutôt que sur Jésus. Il oublie qu’il n’est pas le centre, seulement un serviteur quelconque. Le premier évangélisateur est l’Esprit.

2023-A-Lc 5, 27-32- samedi des Cendres-Les « bons à rien » de Jésus

J’ouvre ce carême par ce dicton : il n’y a pas de saint sans passé et il n’y a pas de pécheur sans avenir. Jésus s’est littéralement tué pour aider toute sorte de monde. Je suis venu pour les malades. Cela n’est pas compris par ceux qui ont la présomption (des pharisiens de toutes les époques) de se croire meilleurs que les autres.

2022- jeudi saint- vocation: servir

Il nous faut creuser le sens du mot « service », pour qu’il puisse devenir réel dans notre vie et que nous ne nous en tenions pas à de belles paroles. En soi, le service n’est pas une vertu. Il y a de mauvais services. Paul parle d’un service du péché (cf. Rm 6, 16), des idoles (cf. 1 Co 6, 9). On parle du service aux clients, que quelqu’un est de service aujourd’hui. Le service dont parle Jésus est une attitude intérieure.

2022-C-Jn 11, 45-57- samedi de la 5e semaine du CARÊME- qui sont les ennemis de Jésus ?

Ce geste plein de compassion d’inviter Lazare à sortir de son tombeau va coûter cher à Jésus. Cet homme fait beaucoup de miracles (Jn 11, 47). Ce ne sont pas ceux que Jésus a aidés, ceux à qui il a rendu, redonné la vie, les Lazare de tous les temps, les alcooliques, les menteurs ou voleurs qui veulent sa mort.

Ce sont les gens bien, les champions de la bonne conscience, les grands-prêtres et les pharisiens, les religieux, les pratiquants, comme vous et moi, qui ont voulu et qui ont obtenu sa mort. Si on le laisse continuer comme ça, tout le monde croira en lui, les Romains viendront et détruiront notre temple et notre nation (Cf. Jn 11, 48).

2022-C-Jn 8, 1-11- dimanche 5e semaine du CARÊME- miséricorde et misère

Allez annoncer la bonne nouvelle à toutes les nations, et si nécessaire, prenez la parole ! demandait François d’Assise à sa jeune communauté. Pour lui, l’action parle plus que les paroles. Jésus confirme cela. Il n’accuse pas la femme. Il n’accuse pas les pharisiens. Il ne fait pas la morale. Il ne crie pas haut et fort ce qui est correct ou pas. Jésus ne se prononce pas sur la loi de Moïse. Il refuse leur piège d’engager avec les spécialistes de loi une discussion sur le correct ou pas.

2022-C-Jn 7, 40-53- samedi de la 4e semaine du CARÊME- tuer Jésus n'est pas tuer son rêve.

Dès que l’on partage nos connaissances sur Jésus, nous nous retrouvons devant une belle « macédoine ». Nous sommes tous différents et nos regards sur Jésus le sont. Nous sommes des croyants « multicolores ». Chacun est appelé à être attentif à la diversité des charismes (1 Co 12, 4-11) et compétences à exercer entre nous. Il est stérile d’affirmer que nous possédons la même compréhension de la mort de Jésus. C’est la diversité de nos réponses sur le qui suis-je, sur le sens de sa mort qui répand le parfum et la beauté de Jésus de Nazareth.

2022-C-Jn 5, 17-30- mercredi de la 4e semaine du CARÊME- sortir Jésus d'un système qui tue

Les autorités cherchaient à le faire mourir. Les exégètes s’entendent aujourd’hui pour dire que Jésus n’est pas mort pour nous sauver. Ce qui l’a conduit à la mort, c’est son regard sur les non désirables, sur ceux qui comme l’homme paralysé qu’il remettait debout, empêchent la « machine » de fonctionner. Jésus voulait redonner des droits aux exclus, les intégrer de plein droit dans la vie civile et religieuse.

2022-C--Lc 18, 9-14- samedi de la 3e semaine du CARÊME-moi, un pharisien en prière ?

Première observation : quand quelqu’un a la prétention de se voir parfait, il est facile d’observer que les autres ne sont pas comme lui. Il pense en mode binaire, correct-non correct, blanc-noir. Le pharisien dégage une suffisance qui ne semble pas s’arrêter. Moi, moi, moi, je ne suis pas comme. Le publicain aussi a une certaine suffisance, quoique plus limitée. Lui aussi affirme je ne suis pas comme…

2022-C-Mt 5, 17-19- mercredi de la 3e semaine du CARÊME- la « voie» de Jésus

Quel renversement de perspective que l’attitude de Jésus en regard à la loi ! Nous assistons avec cette déclara-tion je suis venu non abolir, mais accomplir à une sortie de la religion (Marcel Gauchet) qui au temps de Jésus était axée sur une sorte de comportement du maquillage. Paul invite les Galates à ne pas se remettre sous le joug de l’esclavage (Cf. Ga 5,1). Commentant l’épître aux Galates, le pape observait que le Christ est venu nous libérer de l’esclavage du légalisme . En répétant par sept fois, vous avez appris, moi, je vous dis, Jésus dicte un chemin d’humanité pour devenir homme nouveau, créature nouvelle. Il trace les contours de ce qu’est l’esprit du christianisme (Joseph Moingt).

2022-C-Mt 20, 17-28 - mercredi de la 2e semaine du CARÊME- En nous, des métastases de pouvoir

Chacun de nous est habité par la tentation de la prise de pouvoir et de domination. En chacun de nous sommeille, toujours prêt à s’éveiller, le petit « monarque », le petit « prêtre », la petite « sœur », le petit « important », le petit « expert » qui prétendra s’imposer aux autres. Il y a beaucoup de jeu de pouvoir, d’intrigues, de complots dans la société comme dans l’Église pour se frayer ou obtenir promotion et meilleure place.

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