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Mathieu 18

Année A: Mt 18, 21-35- dimanche de la 24e semaine ORDINAIRE- plongeons dans l'humain

Soixante-dix fois sept fois, cela signifie quatre cent quatre-vingts fois. C’est le prix à payer pour inaugurer la civilisation de l’amour dont parlait Paul V1 à l’ONU. C’est le prix à payer pour rendre notre monde plus humain (GS # 40). Paul invite les Éphésiens à se supporter les uns les autres avec charité (Ep 4,2). Pardonner, c’est plus qu’une exigence évangélique. C’est un chemin incontournable pour devenir humain, plus humain. C’est un chemin de solidarité qui coûte très cher.

2021-B- Mt 18, 1-5.10- samedi de la 26e semaine ORDINAIRE- petit et grand à la fois

Il est question d’un plaidoyer contre l’exclusion et pour la dignité. Tu peux être en bonne santé, tu peux être le meilleur sportif, tu peux avoir une santé de fer, mais si tu n’as pas de dignité, tu ne vaux rien[1]. Ce sont les mots du pape rencontrant des membres de l’association Lazare que les membres accueillent chez eux comme colocs, de gens sans papiers, sans résidence.

2021-B-Mt 18, 15-20 -mercredi de la 19e semaine ordinaire- dépasser l'impasse

La pensée moderne est de vivre comme si l’autre n’existe pas. La civilisation de l’amour n’atteindra jamais sa plénitude en prônant le principe de l’œil pour œil, dent pour dent (Ex 21,24 ; Mt 5,38). Un monde où l’on éliminerait le pardon serait seulement un monde de justice […] où chacun revendiquerait ses propres droits[1]. On ne fait pas, dit une publicité contre la violence faite aux femmes, copie conforme à l’évangile, ce qu’on n’aimerait pas qu’on nous fasse. Jésus n’a qu’un rêve : rendre le monde plus humain (GS # 40), de nous appeler à une vie plus belle[2]. Jésus a « modélisé » ce qu’est l’être humain : un être débordant d’amour envers les autres.

2019-C-Mt 18, 1-5.10 - mercredi 26e semaine ordinaire- petit mais grand

Nous sommes-nous déjà posé cette question ? Pourquoi les petits, les riens, les rejetés prennent-ils tellement de place dans l’évangile ? En leur donnant tant de place, Jésus décrit sa place. Il n’est rien, tellement petit, qu’il finira sa vie sur la croix, là où les riens, les honnis se retrouvent.

Petit. Le mot fait monter en nous les enfants en bas âges. Dans la bouche de Jésus, le mot ne fait pas allusion ni à l’âge ni à la taille, mais à ceux à qui la société ne porte que très peu d’attention.

2019-C-Mt 18, 15-20 -mercredi 19e semaine ordinaire - beauté de faire Église

i le baptême nous ordonne au service de la Résurrection du monde (Mgr Roméro), vivre ensemble est une « ordination » au service de la charité. Au service de la rédemption de nos conflits. La communauté est une véritable école, un atelier de pratique de la beauté de Dieu. Ce comportement nouveau prend forme en nous quand nous sommes séduits par la beauté de l’agir de Jésus.

2017-A- Mt 18 : 15-20- mercredi 19e semaine ordinaire- se faire miséricorde entre nous

Jésus dit à ses disciples et demande à ses amis, collaborateurs de la première heure, de se souvenir, de faire mémoire de ceux qui ont quelque chose contre nous. Si ton frère a commis un péché contre toi.

Cet appel de Jésus, se souvenir de nos relations difficiles, tendues, se souvenir que nous ne sommes pas toujours en bons termes avec un proche ou un voisin, remonte à nos origines. Jésus fait résonner en nous cette longue, très longue histoire qui nous ramène jusqu’à Caïn et Abel.

2017-A-Mtt 18, 21-35- mardi 3e semaine carême-envers qui ai-je une dette ?

La perfection chrétienne ne consiste pas à s’attacher aux biens, mais à s’en détacher. Comme le démontre cette parabole du serviteur qui reçoit la remise de sa dette colossale, mais qui refuse d’écouter la demande de prolongation d’une somme dérisoire, cela est très difficile. Le détachement de Dieu est plus spontané que le détachement aux biens. Cela a pour conséquence un dérèglement du comportement humain.

2016-A-Mtt 18, 12-14- mardi 2e semaine avent- la brebis égarée, est-ce moi ou Jésus ?

Jésus s’exprime en image. Cela n’enlève rien à la Parole, mais l’image frappe l’imagination. Et dans l’image de ce matin, celle de la brebis égarée, Jésus se fait rêveur. Rêveur d’un monde où toutes les frontières sont abolies, les exclusions inexistantes. Que de personnes oppressées, rejetées, repoussées, rencontrons-nous sur nos chemins et à l’intérieur même de nos familles !

2016-C-Mtt 18, 21-35-mardi 3e semaine du carême - Dieu ne fait rien payer:

Si nous y regardions de plus près, nous serions étonnés de voir comment nous cherchons seulement notre bien personnel aux dépens des autres, dans nos paroles, nos gestes, nos œuvres aussi. Nous avons toujours en vue notre personne. Nous recherchons toujours ce qui nous avantage. Nous ne voyons que les choses terrestres à la façon de la femme courbée (Lc 13, 11) qui était tout inclinée vers la terre et ne pouvait regarder vers le haut. Notre penchant naturel est d'être tout tourné vers soi-même.

2015-B-Mt18, 21-35-mardi 3e semaine carême- nous sommes des endettés

Quelle belle photographie de Dieu que cette page. Il y a les dix mille talents remis. Il y a ce paralytique que les porteurs amènent : mon enfant, tes péchés sont pardonnés (Mc 2, 5). Il y a le retour du fils prodigue (Lc 15. 11-32). Il y a ce voleur Lévi que Jésus introduit dans son équipe apostolique (Mc 2, 14). Il y a, et non le moindre, ce mécréant criminel qui sur la croix, entend Jésus l'invité à être avec lui dans son Paradis (Lc 23, 43).

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