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Luc 24

2021-B-Lc 24, 35-48 - jeudi octave de PÂQUES- se raconter Pâques

La pulsion de se raconter est immémoriale. Le besoin de raconter sa vie, de l’écrire traverse depuis des lunes les âges, les gens et les temps. Plus ce que l’on vit nous touche, plus le besoin d’en parler est incontrôlable. Ainsi en est-il quelques années après la mort de Jésus. On ressent le besoin de se raconter ce qui se dit sur Jésus, sur le besoin de se positionner face à son message. En se racontant ce que nous vivons, on touche comme Thomas notre réalité pour s’entendre dire : cesse de douter et crois.

2021-B-Lc 24, 13-35 -mercredi octave de PÂQUES- un accompagnateur divin

Comment comprendre la résurrection de Jésus ? Une certitude peut déranger nos certitudes. La résurrection n’est pas un acte physique, la réanimation d’un corps ou le retour de Jésus à son existence antérieure. N’imaginons pas qu’il s’agit d’un corps qui retrouve une forme de vie. Pâques, moment fondateur du christianisme, est une révélation d’une nouvelle manière de présence de Jésus sur nos chemins.

2020-A- Lc 24, 13-35 - mercredi octave de Pâques- Emmaüs, chemin de rencontre

Ce n’est pas un récit d’apparition de Jésus. C’est un récit qui insiste sur la reconnaissance d’une présence. Seul l’évangéliste Luc présente le vivant qui passe plusieurs heures avec les disciples en partageant leur route, leur déception, discutant avec eux, marchant avec eux sur le chemin du retour à leur «ancienne» vie, prenant le temps de s’asseoir à leur table comme il l’avait fait si souvent auparavant.

Voilà deux disciples qui n’attendaient plus rien de Jésus. Malgré leur foi éteinte, ils ne cessaient de penser à Jésus. Ils se remémoraient ce qu’ils avaient vécu avec lui. Le bruit que des femmes l’auraient vu vivant ne dissipait pas leur découragement, leur doute.

2018-B-Lc 24, 13-35 :mercredi octave Pâques- la résurrection marchait à leurs côtés

Il est gravement erroné de songer un seul instant que nous ne sommes pas concernés par la démarche des disciples d’Emmaüs. Le seul fait d’être humain nous fait désirer, à certaines occasions, à rebrousser chemin, tout lâcher, nous désengager, et retourner dans nos Emmaüs. Comme chrétiens, nous vivons tous des heures de grand désarroi. De grande remise en question où l’impression de ne plus croire en rien nous foudroie. Alors nous prenons le large.

2008-A-Lc 24, 35-48-Jeudi octave Pâques - le ressuscité apparaît dans l'eucharistie

Hier quand Jésus était en Galilée, il n’était pas à Jérusalem. Quand il en prière, à l’écart, il n’était pas avec la foule. Quand il était dans le temple, on ne le voyait pas dans la ville. Durant sa vie terrestre, Jésus n’était que dans un lieu à la fois. Jésus était vu avec les yeux du corps, touché par des mains intéressées. Il entrait en conversation avec toutes les personnes sur son chemin.

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