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Jean 21

2024-B-Jn 21,1-14- vendredi de l'octave de Pâques- sur nos rivages

J’attire votre attention sur un petit détail. Pierre avait pris l’initiative de retourner à son ancien métier. De nuit, comme il en avait l’habitude, il jette les filets. Et voilà qu’ils demeurent vides. Il ne prend rien.

Quel signifiant message que ce petit détail ! Pierre prend l’initiative d’appeler ses compagnons de retourner à leur ancien métier. Ce retour laisse percevoir un grand vide en eux. Ils avaient connu Jésus, avaient tout quitté pour le suivre. Ils étaient pleins d’enthousiasme, pleins d’espérance et maintenant tout s’écroule.

2023-A-Jn 21, 20-25- samedi de la 7e semaine de PÂQUES- experts en communion.

En conclusion de son évangile, Jean place la barre très haute en annonçant que désormais et pour toujours la bonne nouvelle reposera sur des experts en communion. Cela ne mourra jamais. Il n’y aurait nul besoin de parole, si notre vie brillait ; pas besoin de mots, si nos actes témoignaient. Il n’y aurait pas de païens, si nous étions vraiment des chrétiens (saint Jean Chrysostome). Est-ce pure utopie ou chemin incontournable ?

2022-C-Jn 21, 20-25 samedi de la 7e semaine de Pâques- osons rêver l'avenir

Pour terminer ce temps pascal, la liturgie, sous l’image de Jean qui ne meurt pas, élève nos regards sur ce que la foi pascale apporte de spécifique : une vie qui ne meurt pas. La foi pascale ouvre sur un impossible croyable. Un impossible que les chrétiens annoncent comme croyable : une vie en abondance sans jamais préciser davantage.

2021-B-Jn 21, 20-25- samedi 7e semaine de PÂQUES- qu'importe, toi suis moi

Le bruit court que ce disciple ne mourra pas. Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Au terme de son évangile, Jean, l’auteur présumé du 4e évangile, fait dire à Jésus une parole pleine de sérénité qui, si on l’entend bien avec les oreilles du cœur, évite la désespérance : que t’importe, toi, suis-moi. Cette parole ne s’adresse pas seulement à Jean. Ce qui ne mourra pas, c’est l’Évangile.

2020-A- Jn 21, 20-25 -samedi 7e semaine de Pâques- Dieu a-t-il des préférences ?

J’ignore les émotions que Pierre vivait quand il a demandé à Jésus et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il? La scène laisse faussement entendre qu’il est un peu jaloux de la place qu’occupe Jean dans le cœur de Jésus. Pierre verbalise son monde intérieur. Il se demande comment être un disciple bien-aimé. Son ami Jean est-il le seul vrai préféré de Jésus ? Jésus l’aime-t-il plus que les autres en insinuant qu’il ne mourra pas ? En conclusion des quatre récits évangéliques, cette question n’est pas anodine.

2019-C-Jn 21,20-25-samedi 7e semaine de Pâques- pleine assurance

Nous connaissons bien la question qui précède notre évangile et que Jésus pose à Pierre. M’aimes-tu ? Pourquoi avons-nous toujours besoin de demander : est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que tu m’aimes vraiment ? C’est la question posée par les amoureux qui ont toujours peur de n’être pas aimés comme ils aiment. C’est la question des enfants à leurs parents : papa, maman, jusqu’où tu m’aimes ? Et nous entendons cette réponse, copiée-collée de celle de Jésus, tu sais bien que je t’aime.

2017-A-Jn 21, 20-25 - samedi 7e semaine de Pâques- face à face avec la dure réalité

Cette finale, ajoutée à l'évangile de Jean, montre les divergences de vues, voire les rivalités qui persistaient dans l'équipe initiale de Jésus avant que l'Esprit ne les foudroie d'un élan divin et les sorte de leur fausse route. Jésus était accompagné sur la route par une équipe qui n'avait pas encore planté sa manière de vivre au coeur de leur vie.

En lisant la réaction des apôtres, j'entends cette réaction de gens qui n'ayant pas la promotion désirée en déduisent qu'on ne les aime pas. Ils ont l'impression d'être laissés pour compte.

2015-B-Jn 21, 20-25 samedi 7e semaine de Pâques- Jean, le disciple qui ne mourra pas

En présentant son commentaire sur l'Évangile, pour que vous croyiez, l'auteur, le Père Robert Mercier p.s.s. que vous connaissez bien, disait : saint Jean aurait dû écrire davantage. Oui, il aurait dû écrire davantage car la joie intérieure que m’a procurée ce contact prolongé, répété avec cette école johannique m’a fait désirer d’y appartenir. En conclusion de ce temps pascal, ce temps prolongé avec cet auteur johannique nous a-t-il donné la joie de parvenir comme lui [Jean], à une connaissance intime et personnelle avec Jésus ?

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