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Funérailles

2019-C-Mt 25, 31-46 - commémoration des défunts- rien n'est plus clair que le doute

Les éditions Magnificat publiaient récemment un numéro spécial qui a fait figure d’ovni dans les éditions religieuses[1]. L’auteur offre un parcours qui part d’un monde fini et qui débouche sur un univers infini, divin. Venez vivre, écrit l’auteur responsable du Magnificat, dans l’espace divin l’Odyssée de votre raison d’être ! Et notre raison d’être est de passer du souviens-toi que tu es mortel à souviens-toi que tu es éternel. Quelle transformation de nos regards que ce passage d’un souvenir mortel à un souvenir éternel !

2019-C- Jn 5, 24-25, 28-30 - pour un grand priant

Commençons par faire mémoire, dans notre coeur, de tout ce qu'il y a eu de beau, de grand, de vrai dans la vie de Robert. Ce qu'il a cherché à être au milieu des siens. Faire mémoire apporte un peu de soulagement à Louise, à ses enfants. Faire mémoire fait reculer un peu, si possible, la tristesse, redynamise la vie qui se poursuit. Prenons un instant de silence, faisons mémoire de l’amour de Robert pour les siens, de sa proximité, de sa disponibilité, de son grand cœur.

2018-C-Jn 15, 15-17- funérailles- un vie offrande

Il est déjà venu en prenant la condition humaine […]; il reviendra de nouveau pour nous rendre participants de sa divinité. Tel est la foi chrétienne que nous rappelle ce temps de l’avent. Camille ne s’est pas contentée d’entendre ces mots : Jésus est venu, il reviendra. Elle a bâti sa vie sur le roc de cette parole. Dans les mots du pape François, sa foi n’était pas seulement un beau maquillage. Elle transfigurait tous les moments de sa vie, incluant les plus difficiles.

2018-B- Jn 6, 37-40- commémoration des défunts- la mort, un début d'un moi déployé

Toute vie humaine constitue une sorte d’itinéraire de Paris à Jérusalem, pour reprendre le titre de Chateaubriand. Toute vie est un itinéraire vers la Jérusalem de joie et de paix que chante le psaume 121. Toute vie est comme ramassée dans l’appel de Jésus devant le tombeau de Lazare : viens dehors. Viens à la vie. Ce cri résonne comme un «réveil matinal» lucide sur la vie. Il appelle à sortir progressivement des tombeaux de nos peurs de toutes sortes, de nos vies en forme de mort, pour entrer dans la plénitude de la vie.

2018- Célébration de la Parole : quelque chose est arrivé à la mort

En ouvrant ce temps d'élévation - élevons nos cœurs - je vous offre mes yeux de croyant. Je vous invite à projeter sur ce rendez-vous, certains diront d'adieu, d'autres dont je suis, sur ce rendez-vous commencement d'une espèce de vie nouvelle, des yeux de Pâques, d’Ascension, des yeux capables de voir dans la mort, la vie, dans cette séparation, le commencement d'une communion nouvelle avec Raymond.

2017- Jn 14, 1-12- Célébration de la parole : la beauté de la mort en chrétien

Nous sommes ici pour un instant d'admiration. Celui de savoir dans les mots du philosophe Spinoza, non chrétien (XVIIe siècle), que nous savons et nous sentons que nous sommes éternels. Ne dites pas mourir. Dites naître, écrivait Victor Hugo.

Un instant d'admiration. Humains, nous sommes conscients qu'il y a quelque chose de plus grand que la mort. Il y a en nous une source de vie que rien ne peut éteindre, une vie d'une autre nature que mortelle. Notre existence n'est pas un fatal compte à rebours, mais cache en elle les prémices d'une vie autre, sans fin. Telle est la merveille qui nous rassemble. Tout n'est que naissance.

2017-A-Jn 14,1-10- Laissez-moi partir voir le Père

Ces derniers jours, nous avons vu des visages en détresse. Ils venaient de tout perdre. De perdre leur maison dans les inondations. Cette détresse, celle de vivre sans domicile, les médias nous l’ont montrée dans cette foule de réfugiés qui ont tout perdu. Cette détresse, elle se retrouve sur les visages des sans-abris que nous ne voyons plus tant ils sont partout. Sur les visages d'enfants-soldats envoyés au front, souvent parce qu'ils sont sans famille.

2016- Mt 25, 31-45- une femme de service

Avec ses mains d’artistes, Dieu a créé une toile qui ne cesse d’émerveiller ceux et celles qui la regardent et l’admirent. Sous un ciel étoilé, il traça la lumière qui donne à la toile un effet de beauté éclatante. Le peintre Dieu y plaça des montagnes jalonnées de cours d’eau, de la verdure qui offre des abris fruitiers aux êtres vivants, bêtes et bestiaux selon leur espèce.

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