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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2024-B-Mc 3, 20-21 -samedi de la 2e semaine ORDINAIRE- entre deux mondes

Jésus refuse d’être piégé dans ce que nous appelons la normalité qu’il n’a pas idéalisée. Il a plutôt favorisé une porte de sortie au fameux qu’on a toujours fait comme ça. Il dépoussière des pratiques millénaires quand il regarde toute situation avec respect. Parce qu’il passe d’un regard sacrificiel à un regard de miséricorde, on le dit cinglé. Il s’impose de ne pas performer selon les us et coutumes habituels.

2024-B-Mc 2, 13-17 - samedi 1iere semaine ORDINAIRE- une tâche colossale

Laissons-nous bouleverser par cette scène de Marc. Pour citer l’ecclésiaste (1,7), l’œil n’a jamais fini de voir et l’oreille d’entendre que Jésus est venu dans les beaux mots de saint Irénée, célébrer une symphonie du salut. Il s’est fait chair pour créer des liens, pour vivre le métier des liens et faire résonner et entendre dans les cœurs la voix de Dieu à toute l’humanité, non avec une moitié de l’humanité, mais à toute l’humanité. Jésus n’exclut personne de son amitié. Il n’a laissé personne sur le bord de la route. Il y a de la place pour tout le monde dans l’auberge.

2024-B-Mt 2, 1-12- Épiphanie- vivre en mode adoration

L’adoration est plus que « d’adorer ». C’est quelque chose d’inscrit dans nos cœurs (C.E.C.#27). Ce n’est pas un ajout, un plus à ce que nous sommes. Adorer fait partie de notre être profond. C’est quelque chose d’indélébile dans nos gènes. Une personne en adoration est une personne qui donne toute la place à l’autre. C’est une personne en mouvement, fasciné par une beauté qui les regarde

2024-B-Mc 1, 7-11 -samedi du temps de NOËL- être des bien-aimés.

Observons que Marc, en ouverture de son évangile qui sert de toile de fond pour Matthieu et Luc, se fait discret sur le rituel du baptême de Jésus. Son regard porte sur l’après-baptême, sur la sortie de l’eau de Jésus. Une voix intérieure, entendue par Jésus seul et non par la foule, lui fait prendre conscience que Quelqu’un aime son humanité. Qu’il est un bien-aimé de Dieu. Jésus ne s’est jamais rassasié de cette parole tu es mon fils bien-aimé. Elle fut pour lui une véritable « résurrection » qui lui fit regarder les autres comme des bien-aimés de Dieu.

2023-B-Lc 2, 36-40 samedi de Noël, 6e jour- un petit mot théologique : et

Ce geste des parents de Jésus est beaucoup plus qu’un geste respectueux de la tradition de présenter au temple leur premier. Ce geste, respectueux de la loi, est en lui-même une petite merveille. Il est la révélation de quelque chose de merveilleux, de quelque chose qui nous dépasse. Il ouvre sur l’émerveillement qui est au cœur de toute expérience de priants.

2023-B-Lc 1, 57-66 samedi de la 3e semaine AVENT- parler sans mot

Parler de Jean-Baptiste, de sa naissance, est comme parler de quelqu’un qui nous amène à voir quelque chose de beau qui nous laisse sans mot. Au retour d’un voyage, je suis toujours étonné d’entendre des gens être sans mot devant la beauté de ce qu’ils ont vu. Un couple visitant un glacier m’exprimait avoir perdu le souffle devant l’immensité de ces neiges éternelles et la pureté de l’air qu’il respirait. Il était sans mot.

2023-B-Jn 1, 6-8.19-28- dimanche de la 3e semaine AVENT- qui est le prochain témoin ?

Nous venons d’entendre le récit de quelqu’un qui a besoin d’aide. Qui a besoin d’une bonne psychothérapie pour savoir qui il est. Jean-Baptiste se cherche. Il cherche à trouver son identité. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je foutre dans la société. Et la foule ne l’aide pas non plus. Es-tu Élie, un prophète, qui es-tu ? Elle veut savoir qui est cet étrange personnage avec ses peaux de bêtes, ce marginal sorti du désert qui n’a aucun pouvoir politique, aucun titre religieux, aucune autorité légale pour parler, qui se tient loin du temple, qui souffrirait d’hallucination en voyant voir des choses dont personne ne voit et qui s’entoure de disciples fascinés par son appel à changer de manière de vivre.

2023-B-Mt 17, 10-13 --samedi de la 2e semaine AVENT- reconnaître Jésus

Il est question de reconnaître Jésus. Souvent pour identifier quelqu’un, on en parle comme semblable à un autre. Et cette reconnaissance de l’autre n’est jamais totale. Élie, sans origine, est transformé par sa rencontre avec la veuve de Sarepta (1 R. 17,2-24). Jean-Baptiste qui avait reconnu Jésus, est soudainement perturbé par ce qu’il entend dire de lui. Il n’est pas celui dont il se représentait le visage. Pas facile de reconnaître quelqu’un. Ainsi en sera-t-il de Jésus.

2023-B-Mc 1, 1-8- dimanche 2e semaine AVENT- faire sa part

Je vous offre une image qui vaut mille mots. Celle d’un petit colibri qui s’agite dans une forêt en flamme. Avec son bec, il prend quelques gouttes d’eau qu’il va jeter sur le feu, puis recommence. Les autres animaux lui disent qu’il perd son temps. Et le petit colibri répond : je sais, je ne suis pas fou, mais je fais ma part. Le petit colibri ne se décourageait pas. Son attitude traçait un chemin nouveau et non celui du découragement pour sauver sa forêt de la flamme. Il faisait sa part.

2023-B-Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8 - samedi de la 1re semaine AVENT- Jésus, tu as ravi mon cœur

Nous entrons dans l’année de la prière demandée par le pape en préparation de l’année jubilaire 2025. Une année préparatoire pour apprendre à regarder Jésus, à contempler un regard qui n’exclut personne tant sa grande compassion est, permettez-moi de le dire ainsi, un sacrement qui nous transforme en profondeur.

Regarder, on ne sait plus regarder. Je lisais récemment qu’un commerçant avait placardé près de sa caisse enregistreuse cette note : Nous ne servons plus les clients qui sont au téléphone portable afin de ne pas les déranger. Il voulait voir leur visage. C’est ça l’être humain.

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